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Georges Michel Léopold Labbé de Waudré

Georges Michel Léopold Labbé de Waudré, né le à Wissembourg (Bas-Rhin), mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Georges Michel Léopold Labbé de Waudré
Georges Michel Léopold Labbé de Waudré

Naissance
Wissembourg (Bas-Rhin)
Décès (à 49 ans)
Toulouse (Haute-Garonne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Maréchal de camp
Années de service 17861815
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

États de service

Il entre en service le , comme simple canonnier, il devient caporal fourrier le , et sergent le .

Le , il passe sous-lieutenant dans l’artillerie de la légion de la Moselle, et le , il est nommé lieutenant dans l’artillerie à cheval. Capitaine le 1er août suivant au 7e régiment d'artillerie, il fait les campagnes de 1792 à l’an IV, et obtient son brevet de chef de bataillon le dans le 2e régiment d’artillerie à cheval.

En l’an V et en l’an VII, il sert avec zèle et intelligence à l’armée d’Italie, et il se distingue particulièrement au combat qui a lieu sous Vérone le , ainsi qu’à la Bataille de Novi le suivant. Il est blessé lors de ces deux batailles. Passé chef d’état-major de l’artillerie de l’armée d’Italie, il fait partie en l’an VIII de l’état-major du général Lacombe Saint-Michel, commandant en chef de l’artillerie de siège de l’armée de réserve à Grenoble. Il donne encore des preuves de valeur lors du passage du Mincio et de l’Adige en , ou il dirige l’artillerie de la division du général Gazan

Après cette campagne, il est désigné pour prendre le commandement de l’artillerie du corps d’observation de l’Italie méridionale, devenue armée de Naples. Employé à Tarente, il rentre en France en l’an X. Il est promu colonel le , et il est employé à Bruges, comme directeur de l’artillerie avant de rejoindre peu de temps après le camp de Saint-Omer. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

En l’an XIII, il rejoint le camp de Boulogne, puis il sert successivement, en qualité de directeur d’artillerie, à Dunkerque, Saint-Omer et Boulogne. En 1809, il fait partie du corps d’armée de réserve formé sur les côtes de l’Océan et en 1810, il devient directeur de l’artillerie à Toulouse. Il est admis à la retraite le , avec le grade de maréchal de camp.

Il meurt le , à Toulouse.

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 109.
  • Côte S.H.A.T.: 22 YD 21
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 130.
  • Le Spectateur militaire; Recueil de science, d'art et d'histoire ..., Volume 26, Au bureau du spectateur militaire, Paris, , p. 572.
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