Georges Kerbrat
Georges Bertrand Kerbrat (né le à Landerneau et mort le à Brest[1]) est un médecin et un homme politique français.
Georges Kerbrat | |
Fonctions | |
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Maire de Brest | |
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Prédécesseur | Jacques Berthelot |
Successeur | Pierre Maille |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Landerneau |
Date de décès | |
Lieu de décès | Brest |
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Maires de Brest | |
Biographie
Georges Kerbrat perd son père alors qu'il n'a que trois ans. Pupille de la Nation, il commence sa scolarité dans sa ville natale à Saint-Joseph puis au collège du Kreisker de Saint-Pol-de-Léon. Sa mère s'étant installée à Paris, il ira au lycée Saint-Jean-de-Passy. Ses résultats étant brillants, il fait médecine, d'abord comme externe des hôpitaux de Paris, puis interne.
Après la mobilisation d', il est enrôlé comme médecin auxiliaire, puis médecin-lieutenant des FFI en 1944. Reçu docteur en médecine en 1948, il retourne à Brest à l'hôpital Ponchelet (l'hôpital Morvan ne rouvrira qu'en 1959). À trente ans, il devient premier patron de clinique et phtisiologue et en 1968, maître de conférence agrégé de l'École de médecine[2]. Il en sera vice-doyen en 1980.
Fondateur puis président d'honneur de la Société de pneumologie de l'ouest, il est également membre de la Société de la tuberculose et des maladies respiratoires.
Georges Kerbrat est aussi un homme politique[3]. Après la guerre, il se définissait comme « gaullien de pures traditions ». Il entre au conseil municipal après les élections de 1954, mais quitte la mairie en 1965. Conseiller général du Finistère de 1961 à 1967, il est suppléant du député Charles Le Goasguen et assure la présidence de l'UNR du Finistère de 1973 à 1981. De nouveau au conseil municipal en 1983, lorsque la crise éclate en 1985 au sein de la municipalité, il accepte de succéder à Jacques Berthelot, démissionnaire, et est élu maire de Brest jusqu'en 1989.
Mandats
- – : maire de Brest
DĂ©corations et hommages
- Chevalier de l'ordre des Palmes académiques
- Chevalier de l'ordre national du MĂ©rite
- Chevalier de l'ordre national de la LĂ©gion d'honneur.
En son honneur, une voie porte son nom près de l'hôpital de la Cavale-Blanche, établissement de soins pour lequel il s'était investi pendant des années.
Notes et références
- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Créée en 1965, ce n'est qu'en 1971 que l'École de médecine sera élevée au rang de faculté.
- Sa famille a donné deux maires à Landerneau et son grand-père était le premier maire républicain.
Sources
- Gérard Cissé, Dans les rues de Brest de 1650 à 1985, 2012.