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Georges Henri Eppler

Georges Henri Eppler, né le à Strasbourg (Bas-Rhin), mort le à Altkirch (Bas-Rhin), est un général français de la révolution et de l’Empire.

Georges Henri Eppler
Georges Henri Eppler

Naissance
Strasbourg (Bas-Rhin)
DĂ©cès (Ă  41 ans)
Altkirch (Bas-Rhin)
Origine Drapeau de la France France
Arme infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 1774 – 1806
Distinctions Commandeur de la Légion d’honneur

États de service

Il reçoit le titre de soldat le au régiment de Salis-Grison suisse, au milieu duquel il est né.

Il prend son congé le , et il entre de nouveau sous les drapeaux le au régiment suisse de Salis-Samade, où il devient caporal le , sergent le , et sergent-major le 1ermai 1788.

Le , il est licencié avec son régiment, et il est promu le , sous-lieutenant dans la 1re compagnie franche de la Dordogne, compagnie qu’il a formé lui-même d’après l’ordre du général Biron. Il fait la campagne de 1793, à l’avant-garde de l’armée du Rhin, et le 10 vendémiaire an II (), il est nommé capitaine, et incorporé avec sa compagnie dans le 14ebataillon bis d’infanterie légère.

Il est nommĂ© chef de bataillon Ă  la 14e lĂ©gère le 7 messidor an II (), il se distingue le 14 messidor Ă  l’attaque de la montagne dite « Saukopf », près de Neustadt, et le 25 messidor il est Ă  l’attaque de la montagne du Platzberg, prise d’assaut malgrĂ© la rĂ©sistance de 6 000 Prussiens. Il assiste Ă  un grand nombre de combats et Ă  la bataille d’Ettingen, livrĂ©e le 3 thermidor an IV (). Le 5 thermidor, il passe la Lech près d’Augsbourg, enlève deux pièces Ă  l’ennemi et fait prisonniers les canonniers qui les servaient.

En l’an V, il se rend Ă  l’armĂ©e d’Italie, il se distingue aux passages de la Piave et du Tagliamento le 26 ventĂ´se an V (), puis il fait partie de l’armĂ©e de Rome, avant de rejoindre Toulon pour s’embarquer avec les troupes destinĂ©es Ă  l’expĂ©dition d’Égypte. Il concourt Ă  la prise de Naples le 23 prairial an VI (), et il est attachĂ©, après le dĂ©barquement près d’Alexandrie, Ă  la division du gĂ©nĂ©ral Desaix. Après s’être emparĂ© du Caire, Desaix eut la mission de soumettre tous les villages du Fayoum, et pendant les opĂ©rations dans les autres provinces, il laisse 390 hommes Ă  Fayoum sous le commandement d’Eppler. Lorsque 5 000 mamelucks et Arabes, suivis d’un grand nombre de paysans pĂ©nètrent de toutes parts dans la ville, il est forcĂ© de se replier dans la cour de l’ambulance. LĂ , il divise sa troupe en deux colonnes, prend le commandement de la première, s’avance sur l’ennemi la baĂŻonnette au bout du fusil, le culbute, le chasse de la ville et l’oblige Ă  laisser sur le champ de bataille 200 morts et 200 blessĂ©s. Pour ce brillant fait d’armes, le gĂ©nĂ©ral en chef le nomme chef de brigade et commandant du 21e rĂ©giment d’infanterie lĂ©gère le 8 brumaire an VII () .

Il fait preuve de talent et de courage aux batailles de Samanhoud le , de Coptos et de Bénout le , et d’Héliopolis le . Il est promu général de brigade le 7 floréal an IX ( ), et il est chargé de la défense des approches d’Alexandrie en août-septembre 1801, pendant le blocus de cette ville, où il est blessé à la main gauche qui le prive de trois doigts.

De retour en France, en l’an XI, il fait partie de l’armée du général Ney qui combat contre les insurgés en république helvétique. En l’an XII, il est employé au camp de Bruges, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII () et commandeur de l’ordre le 25 prairial an XII ().

Le 11 frimaire an XIV (), il combat valeureusement à la bataille d'Austerlitz. Il meurt le , épuisé par les fatigues de la guerre à Altkirch.

Sources

Annexes

Bibliographie

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