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Georges Guinegault

Georges Guinegault[1], né à Rennes le , et mort à Dinard le [2], est un peintre français.

Georges Guinegault
Naissance
Décès
(Ă  90 ans)
Dinard
Nom de naissance
Georges Joseph Pierre Guinegault
Nationalité
Activité
Maître

Biographie

En , élève à l'école des Beaux-Arts de Rennes, il obtient un prix au concours général de composition décorative, "Bacon de Fenêtre", organisée par le secrétariat d'Etat aux Beaux-Arts à l'école nationale des Beaux-arts de Paris. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7603646v/f4.image.r=guinegault?rk=21459;2) En , il avait obtenu une mention à ce même concours.

Ce peintre et graveur est ensuite l'élève de Eugène Delâtre à l'école des Beaux-Arts de Paris. Pour lancer sa carrière, Guinegault réside à Montparnasse où il loue un hôtel particulier au 7 rue Jules Chaplain. En 1933, son atelier se situe rue Dieulafoy à Paris.

Il peint des paysages de Paris, du département de la Manche, en particulier dans la Hague, de la Bretagne ( Quiberon, Saint-Malo...), de la Riviera (Saint-Tropez), des Pyrénées, de la Beauce, du pays basque (1948) ainsi que des scènes orientalistes lors de son séjour au Maroc ( Marrakech, Meknès...). Ses œuvres marocaines sont aujourd'hui particulièrement recherchées.

Il brosse Ă©galement des portraits et surtout nombre de nus.

Il pratique également la gravure, au moins de 1925 à 1931. La Galerie Lutetia, à New-York et rue Notre-Dame-des-Victoires à Paris, édite trois de ses eaux-fortes : Rue à Ciboure, Ancien cloître à Ciboure et Sur la frontière espagnole. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5860895t/f213.item.r=guinegault.zoom) En 1930, Hautecoeur édite deux aquatintes : Soir à Saint-Tropez et Tartanes à Saint-Tropez. En 1931, l'Estampe Moderne édite une aquatinte, Feux de joie en Bretagne.

Son fils unique, Jean-Paul Guinegault (1918-2009), est Ă©galement peintre.

En Bretagne, il habitait no 55 boulevard de la mer Ă  Saint-Briac-sur-Mer.

Expositions

Collectives

  • Salon des Jeunes, Ecoles Nationale des Beaux-Arts de Paris, 1919 (avec Bourdelle, Domergue, Oudot, Savin). (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7614335m/f2.image.r=guinegault?rk=64378;0)
  • Salon des IndĂ©pendants, Paris, .
  • De 1921 Ă  1935, Guinegault expose au salon des Artistes Français dont il est sociĂ©taire.
  • Salon de l'Ecole Française, Grand-Palais, Paris, 1921.
  • Salon de l'Ecole Française, Grand-Palais, Paris, 1922.
  • Exposition des Arts AppliquĂ©s, Rennes, . (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5837600/f4.item.r=guinegault.zoom)
  • Salon de la SociĂ©tĂ© Coloniale, 1935. Guinegault est Ă©galement sociĂ©taire de la Coloniale.
  • Cent Ans de peinture de Montagne, Paris, 1998. Guinebault fait partie de la SociĂ©tĂ© des Peintres de Montagne (1898).


Personnelles

  • Exposition Ă  la Galerie Simonson, rue Caumartin Ă  Paris, .
  • Exposition Ă  la Galerie Marsan, rue des Pyramides Ă  Paris, mai-.
  • Exposition au Studio Scribe, rue Scribe Ă  Paris, mars-.
  • Exposition Guinegault Ă  la Galerie Becquemin-Roupsart, rue Tour-CarrĂ©e, Cherbourg, .
  • Exposition Guinegault intitulĂ©e "Maroc, Mer, Montagne" Ă  la Galerie Bissonnier, 29 avenue Bosquet Ă  Paris, juin-.

Prix

Aquafortiste, il obtient une mention honorable au Salon des Artistes français en 1922, dans la section Gravure. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7614824j/f2.item.r=guinegault.zoom)

Collections publiques

  • Une dizaine d'Ĺ“uvres de Georges Guinegault sont conservĂ©es dans les collections de la ville d'Equeurdreville-Hainneville[3] : Canal de Carentan (1954), deux Cherbourg, l'avant-port, Port Racine (1959), Portrait d'Hippolyte Mars (1959), Maison Ă  Équeurdreville(1959), Attelage, Le Rozel, Le rideret (1959), Landemer et Au coin du feu (1938).
  • Une dizaine de gravures sont conservĂ©es au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France (Jean AdhĂ©mar, Inventaire du fonds français après 1800, Paris 1958).
  • L'Etat a acquis une peinture en 1924.

Critiques

  • "De l'Afrique Ă  la Bretagne, le soleil est fidèle Ă  ce peintre, comme la rĂ©ussite. Le mĂ©tier brillant de Guinegault se renouvelle selon les diversitĂ©s de la nature. Il est extrĂŞmement expressif et intelligent"

La Semaine de Paris, .

  • "Bonnes peintures et eaux-fortes de G.-P. Guinegault."

L'Art et les Artistes, n°45-49, mars-.

  • "L'exposition que fait en ce moment un jeune artiste douĂ© des plus remarquables qualitĂ©s, G.-P. GĂąinegault, attirera certainement aux Galeries Simonson, rue Caumarlin, de nombreux visiteurs. Peintre et graveur, Guinegault a de la fermetĂ© dans l'exĂ©cution de ses Ă©tudes fort intĂ©resantes. Deux de ses Ĺ“uvres, une peinture et une eau-forte, viennent d'ĂŞtre acquis par l'Etat."

Le Figaro, .

  • " Guinegault montre du talent dans La CĂ´te sauvage de Quiberon, bien que son faire soit un peu pâle."

Louis de Meurville in Le Gaulois, .

  • "Voici une grande toile de Georges Guinegault qui a pour prĂ©texte un portrait mais qui est en rĂ©alitĂ© la reprĂ©sentation d'un personnage dans un dĂ©cor de tapis, de tentures, de coussins, dĂ©cor très Ă©tudiĂ©, riche de tons assourdis ou vifs, en rapport harmonieux avec la robe vert-empire du modèle. Une page de coloriste. "

Eugène Soubeyre, La Nouvelle Revue, 1921.

  • "Guinegault est puissamment douĂ©."

André Salmon, rubrique La semaine artistique in L'Europe nouvelle, .

Illustrations

  • Les Humbles, mensuel libertaire, 1914.
  • Les Pionniers de Normandie, 1914 et .
  • Quatre impressions Arabes, 1920.
  • Jean Noury, Heures galantes, illustrations au pochoir de quatre poèmes, ouvrage tirĂ© Ă  510 exemplaires numĂ©rotĂ©s, 1925.

Notes et références

http://kouzoud.pagesperso-orange.fr/hommageajpguinrgault.htm

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k293864f/f1.item.r=guinegault.zoom

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