George Frederick Root
George Frederick Root ( - ) né à Sheffield, Massachusetts est un auteur et compositeur de musique de chants religieux, populaires et patriotiques, ces derniers particulièrement célèbres pendant la Guerre de Sécession américaine. Il a également été l’un des premiers éditeurs et pédagogues à s’intéresser à la diffusion de l’enseignement musical pour un large public aux États-Unis.
Naissance | |
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Décès |
(Ã 74 ans) Bailey Island |
Sépulture |
Harmony Vale Cemetery (d) |
Pseudonymes |
George Wurzel, G. Friedrich Wurzel |
Nationalité | |
Activités | |
Enfant |
Clara Louise Burnham (en) |
A travaillé pour |
Union Theological Seminary John Church Co. (d) New York Institute for the Blind (en) Boston Academy of Music (en) |
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Instruments | |
Personnes liées | |
Genres artistiques |
Musique populaire, cantate, chanson patriotique (d) |
Distinction | |
Archives conservées par |
Biographie
Né dans une famille de huit enfants dont il est l’ainé[2], ses parents sont musiciens et l’ont nommé en hommage au compositeur britannique d’origine allemande George Frederick Handel. Son père lui apprend à jouer de la flûte mais il ne reçoit aucune éducation formelle jusqu’à l’âge de dix huit ans, quand il décide de quitter la ferme familiale avec l’intention de se joindre à un orchestre de Boston où il étudiera la musique avec A. N. Johnson et George Webb[3].
Puis il travaille pendant un certain temps comme organiste d'église à Boston, et à partir de 1845, il enseigne la musique à l'Institut de New York pour les aveugles . Il prodigue une instruction musicale approfondie, et s'applique à donner des qualifications aux professeurs de musique. C'est là qu'il a rencontré Fanny Crosby, avec laquelle il a composé de cinquante à soixante chansons profanes populaires au rythme et à la mélodie simple parmi lesquelles Hazel Dell, Rosalie the Prairie Flower, There's Music in the Air[4]. Il choisit d'utiliser le pseudonyme George Wurzel (allemand pour Root)[5] afin de capitaliser sur la popularité des compositeurs allemands durant les années 1850. Il est influencé par Stephen Foster.
En 1850, il fait un voyage d'études en Europe, et visite Vienne, Paris et Londres. À son retour, il rejoint la Handel and Haydn Society, et assiste Lowell Mason dans ses cours de musique à l'école publique de Boston , plus tard à Bangor, dans le Maine, il a été directeur de l'Association musicale de Penobscot et a présidé leur convention de Norembergue en 1856.
Avant la guerre civile , George Frederick Root avait déjà une réputation établie en tant que pédagogue et compositeur de musique.
En 1859 Root part rejoindre Root & Cady, la maison d'édition musicale de son frère à Chicago, Illinois[6]. Mais, c’est pendant la guerre civile américaine, que ses compositions de chants martiaux tels Tramp! Tramp!Tramp (The Prisoner's Hope), The Vacant Chair , (sur des paroles de Henry S. Washburn), Just before the Battle, Mother, et surtout The Battle Cry of Freedom[7], connaissent un grand succès.
Il fut le compositeur de la première chanson de la guerre, seulement deux jours après le début du conflit et le bombardement de Fort Sumter avec The First Gun is Fired. Il a composé environ 35 chants de guerre qui ont été joués et chantés par les troupes en marche, son "Battle Cry of Freedom" est même connu, en Angleterre et en Irlande où la musique de l'hymne non officiel des nationalistes irlandais entre les années 1870 et 1910 ‘’God Save Ireland’’ est celle de son ‘’Espoir du prisonnier’’(The Prisoner's Hope).
Son plus grand succès a été The Battle Cry of Freedom, sur des paroles d’Hezekiah Butterworth, composé en quelques heures après la proclamation du président Lincoln appelant les troupes, "sorti" en , et dont la popularité se répandit rapidement parmi les troupes et la population civile[8]. Le New York Tribune a rapporté le , que les ventes de partitions pour The Battle Cry of Freedom avaient atteint 12.000 exemplaires. Et deux ans après la guerre, la maison Root & Cady a déclaré la vente de 350.000 exemplaires de la chanson[9].
Outre ses chansons populaires, il a également composé des chants évangéliques dans la veine d'Ira Sankey, et édité des volumes de musique chorale pour les écoles de chant, les écoles de catéchisme, les chorales d'église et les instituts de musique[10]. Il a également composé plusieurs cantates sacrées et profanes, y compris les cantates Haymakers en 1854[11] connues des deux côtés de l'Atlantique tout au long du XIXe siècle.
Lorsqu’il n’était pas occupé à écrire ou gérer sa maison d'édition, Root passait une grande partie de son temps en voyages d’enseignement allant de ville en ville dans les Instituts de musique du pays. Il a appliqué une version de l'enseignement de Johann Heinrich Pestalozzi et a joué un rôle dans le développement de l'éducation musicale américaine au milieu et à la fin du XIXe siècle. Il était un adepte des enseignements de Emanuel Swedenborg.
Après la guerre, il a été élu en tant que 3e classe (honoraire) dans le Military Order of the Loyal Legion of the United States
Il est mort dans sa résidence d'été de l'île de Bailey dans le Maine, à l'âge de 74 ans.
En 1970, George Frederick Root a été intronisé au "Temple de la renommée" des compositeurs de chansons.
Bibliographie
- George F. Root: The story of a musical life; an autobiography
- Polly Carder: George F. Root, Civil War songwriter : a biography
- Polly Hinson Carder: George Frederick Root, pioneer music educator his contributions to mass instruction in music
- Cheryl Ann Jackson: George Frederick Root and his Civil War songs
Références
- « http://hdl.handle.net/1903.1/15028 »
- (en)The Grove Dictionary of American Music
- (en)American National Biography Online
- (en)Libretto of the flower queen: or, The coronation of the rose
- (en)Home Front Heroes: A Biographical Dictionary of Americans ...
- (en)songwritershalloffame.org
- (en)Oxford Index
- (en)civilwar.bluegrass.net
- (en)nytimes.com, obituary
- (en) Heart and Voice: A New Collection of Sunday School Songs
- (en)books.google.fr