Genjo Sanzo (Saiyuki)
Genjo Sanzô (玄奘三蔵), Genjo Sanzô) est le personnage principal du manga (et de l'anime) Gensômaden Saiyuki, créé par Kazuya Minekura. Il est grand moine bouddhiste et chef du groupe qui porte son nom : le Sanzô Ikkou. C'est le seul humain du quatuor principal.
Genjo Sanzô | |
Naissance | 29 novembre |
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Origine | humain |
Activité | Haut Bonze Sanzô |
Caractéristique | Déteste les pervers, la vermine et ??? |
Entourage | Koumyô Sanzo (maître et tuteur) Son Gokû (pupille) Kanzenon Bozatsu (tante par réincarnation interposée) |
Ennemi de | Ni Jyan Yi, Ri Tôten. |
Créé par | Kazuya Minekura |
Voix | Wataru Takagi puis Toshihiko Seki |
Première apparition | Gensômaden Saiyuki #001 |
Dans la légende d'origine, on raconte comment, après de longues péripéties, il traverse la Chine pour se rendre en Inde. Dans Dragon Ball, le personnage n'apparaît pas mais Son Gohan et Kamé Sennin ont joué un rôle assimilable au sien concernant l'éducation et la formation de Son Gokû.
Il crée la bande qui porte son nom (le Sanzô ikkou) sur les conseils de la trinité Bouddhique, afin d'augmenter ses chances de succès, mais aussi de savoir s'il peut « croire les yeux de son cœur » (= faire à nouveau confiance aux youkais). Bien qu'étant le seul être humain de la bande, il est très fort psychologiquement (et un peu moins physiquement), ce qui lui permet d'être plus ou moins le chef (Sha Gojyo ne lui obéit pas toujours, toutefois). Il possède un pistolet (Smith & Wesson), et surtout le sûtra du ciel maléfique qui lui permet de lancer le Makkai Tenjou: une attaque « presque trop puissante contre les youkais ».
Malgré toutes ces armes, la plus redoutable reste son esprit redoutable qui lui permet de déjouer les pièges et de pressentir quand on veut le manipuler. C'est aussi ce qui lui permet d'assurer la cohésion du groupe.
Biographie fictive
Après avoir été banni du Royaume Céleste 500 ans avant la libération de Son Gokû où il s'appelait alors Konzen Dôji, Sanzô fut réincarné en un humain mortel.
Genjo Sanzô a été abandonné peu de temps après sa naissance. Des témoins ont déclaré l'avoir vu dans un panier flottant sur le cours du fleuve (comme Moïse) De là, vient l'un de ses noms: « Kôryû porté par la rivière ».
Un jour, Kômyô passait par là, et a « entendu la voix de Sanzô ». Il l'a recueilli au temple et a commencé sa formation, notamment en philosophie, dans laquelle la liberté et le sens de la vie ont une bonne place. L'autre point fort sera aussi la rhétorique, qui permettra à Sanzô de prononcer des répliques cinglantes.
C'est aussi à cette époque qu'il rencontre son premier ami Shuei qui est instructeur assistant au temple. Un matin (Kôryû a environ 9 ans) alors que tout le monde au temple est encore agité après qu'un Ours a tenté de voler de la nourriture pendant la nuit, une bande de Youkais s'introduit dans le temple au lever du jour, afin d'essayer de voler les sûtras de Kômyô Sanzô. Ce dernier était avec son disciple en train de décider de son futur nom bouddhiste : Genjo Sanzô.
En même temps que son nom bouddhique, Sanzô hérite de 2 sûtras, (ce qui est exceptionnel, étant donné que les 5 sutras originels ne sont pas censés être au même endroit pour des raisons de sécurité).
La bande de Youkais essaye de tuer Kômyô et son jeune disciple, mais ce dernier utilise un mantra pour l'immobiliser et protège Kôryû en sacrifiant sa vie. Cette scène marquera Genjo Sanzô toute sa vie. Ce jour-là, il se promet à lui-même que personne ne mourra plus pour lui et que lui ne mourrait pour personne afin de « ne pas être un boulet » pour les autres.
Dans l'OAV 1 Reload Burial consacré à Reload on voit bien le regard vide (et surtout fatigué) de Sanzô (« on dirait celui d'un mort » dit le grand sôjô Jinkaku)
Le fait de devoir tuer des youkais va aussi profondément marquer le jeune garçon (il a environ 13 ans lors de cet évènement), mais une tentative de viol va définitivement le convaincre de passer à l'acte. Le fait de tuer un être vivant va provoquer des cauchemars qui deviendront préoccupants pour sa santé dans l'OAV 1.
Il faudra attendre que Sanzô digère complètement l'enseignement de son maître et qu'il comprenne qu'il n'y a pas incompatibilité entre vivre et devoir tuer en certaines circonstances. Cette épreuve révèlera son mauvais caractère décomplexé.
Avec l'aide de la trinité bouddhique (et son nouveau regard sur la vie), Sanzô va réussir à récupérer la Maten Kyômon (Sûtra de purification du ciel maléfique), mais pas le second qu'il cherche toujours.
C'est la possibilité de retrouver le second dans les sables du désert qui va le pousser à s'y aventurer dans le chapitre "Sand Storm", ignorant qu'il serait empoisonné quelques heures plus tard et que, peu de temps après, il serait à 2 doigts de rompre sa promesse.
Personnalité et relations avec les autres
Sanzô a un très mauvais caractère et s'entend assez mal avec tout le monde. Tout comme Gokû, il n'hésite pas à dire ses quatre vérités à quelqu'un, même si cela choque ou blesse profondément celui-ci. Cependant, ceux qu'il a lui-même surnommés « ses serviteurs » sont bien en fait ses amis (sa réaction lors de l'effondrement du château de Kami-sama en est la meilleure preuve). Une autre preuve se trouve dans la façon dont les autres membres du groupe s'adressent à lui. En effet Gokû et Gojyo, Hakkai sont les seuls qui puissent se permettre de ne pas utiliser la particule "sama" quand ils s'adressent à lui.
Il s'entend très bien avec Hakkai auquel il a délégué le titre de « second », notamment quand il s'agit d'élaborer des stratégies en combat. Son aide est aussi très précieuse pour empêcher les bagarres entre Gojyô et Gokû de dégénérer et de casser la dynamique de groupe.
Sanzô s'entend moins bien avec Gojyo dont il aime se moquer ouvertement. Ce dernier, d'ailleurs, le lui rend bien puisqu'il n'hésite pas à l'affubler de surnoms tels que « bonze corrompu » (namagusa bôzu), voire « bonze de merde » (kusobôzu)(quand l'attitude de Sanzô lui déplait ouvertement). Gojyo aime bien aussi utiliser la particule "sama" dans un sens ironique. Cependant, dans le tome 7, ils se retrouvent tous les deux seuls et malgré leurs disputes, on se rend compte qu'ils tiennent l'un à l'autre bien plus qu'on pourrait ne le penser, et que c'est par fierté qu'ils le cachent.
Contrairement à Sanzô, Gojyo est vraiment très impulsif. Sanzô a certes une patience limitée mais il aime en priorité impressionner ceux qu'ils méprisent (tout comme chacun des membres du Sanzô-ikkô.), et on peut penser que c'est le côté extraverti du demi-sang qui pose problème dans leur relation (notamment lorsque ce dernier drague). Peut être que cet aspect « incontrôlable » de la personnalité de Gojyo fait un peu peur à Sanzô (qui n'est qu'un humain (faible physiquement donc) qui se méfie des youkais)
La préparation du combat contre Ginkaku a renforcé les liens entre eux deux. Depuis, Gojyo commence à influencer Sanzô. Dans le tome 5 de Saiyuki Reload, alors que les héros sont attaqués de bon matin, il réagit comme un « gamin de maternelle » à la suite des sarcasmes de Hazel, tout comme Gojyo et Gokû quelques instants plutôt. (Cela prouve qu'il a moins de problèmes avec l'idée de se laisser aller qu'avant sa rencontre avec les autres membres du ikkou)
Sanzô a une relation très particulière avec Gokû : c'est d'ailleurs à elle que Saiyûki doit son succès (pour une large part). Bien qu'il l'ignore (puisqu'il ne s'en souvient plus), Sanzô a renoncé à l'immortalité afin de protéger Gokû il y a 500 ans, et c'est aussi lui qui, par réincarnation interposée, lui a donné son nom. Après l'avoir sorti de sa prison, il va reprendre son éducation et essayer notamment de lui apprendre les bases de la vie en société (on le voit user de son éventail dans l'épisode 23, quand Gokû réclame de la nourriture à Ophra (un sosie de Kanon) alors que cette dernière était au milieu d'une importante conversation avec Hakkai.)
On l'a aussi vu quelques épisodes auparavant faire preuve de psychologie dans l'épisode en laissant Gokû se rendre compte par lui-même que les faux Ming Getsu et son frère sont dangereux. Cependant, c'est bien la scène dans le désert dans l'épisode 20 qui pose le mieux l'ambiguïté de leur relation, ce qui vaudra à Sanzô les jolis noms de « moine corrompu » et de personne « vraiment pas franche » (surnoms donnés par Gojyô).
Sanzo, tout comme Gojyo, fume énormément et tient très bien à l'alcool, bien qu'il n'arrive pas à la cheville d'Hakkai quand il s'agit de boire.
Relations avec le personnage de la légende
Pour créer Genjo Sanzô, Minekura a complètement renversé les rôles. En effet, dans la légende d'origine, Sanzô apparaît très gentil et très ouvert envers les autres. Afin de créer un personnage original, elle a décidé de le transformer en le Sanzô grincheux, colérique et mal élevé.