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Geneviève Fauconnier

Geneviève Fauconnier, née le à Barbezieux et morte à Saint-Palais-de-Négrignac, est une romancière du sud charentais. Elle obtint le prix Femina pour son roman Claude en 1933

Geneviève Fauconnier
Description de cette image, également commentée ci-après
En 1914
Naissance
Barbezieux en Charente
Décès
Saint-Palais-de-NĂ©grignac en Charente-Maritime
Activité principale
écrivain français
Distinctions
Prix Femina (1933) pour Claude
Auteur
Langue d’écriture français
Mouvement Groupe de Barbezieux
Genres
Roman

Ĺ’uvres principales

Elle est considérée comme l'une des représentantes les plus sensibles de ce qu'on a appelé le Groupe de Barbezieux. Son frère Henri Fauconnier, prix Goncourt 1930 en fit partie, Jacques Chardonne, Grand prix du roman de l'Académie française en 1932 en fut un membre important.

Biographie

Geneviève Fauconnier est élevée dans une atmosphère très religieuse, dans un cocon familial où l’instruction primaire est prise en charge par la mère. Jacques Chardonne venait leur rendre visite presque quotidiennement dans leur maison de Barbezieux où elle passe son enfance[1].

Les liens entre les deux familles Ă©taient très anciens et très forts, il demandera plus tard Ă  Geneviève de raconter leur enfance exceptionnelle dans son livre Évocations. La pĂ©riode trouble de la guerre et des divergences de convictions au sujet de la collaboration avec les Allemands, les sĂ©parèrent par la suite.

Son frère Henri Fauconnier l'invite en Malaisie au dĂ©but de 1910 ; Geneviève se marie Ă  Kuala-Lumpur en 1915 avec RenĂ© van den Berg de nationalitĂ© belge, ami de son frère et Ă©galement planteur de caoutchouc comme lui. [2] - [3]

Après la Première Guerre mondiale, ils vivent à Fontenay-aux-Roses, son mari tient une librairie d'art à Montparnasse. En 1926, elle choisit de s'installer dans la ferme familiale en Haute-Saintonge où elle élève ses cinq enfants tout en continuant d'écrire. C'est dans ce logis, au sommet d'une colline, que le prix Femina vint la surprendre.

En 1964, elle fut membre fondateur de l'Académie d'Angoumois[4].

Geneviève Fauconnier dĂ©cède en 1969 dans sa propriĂ©tĂ© de Saint-Palais-de-NĂ©grignac. Elle a laissĂ© une Ĺ“uvre de qualitĂ©, des souvenirs, des livres pour enfants, des romans.

Ĺ’uvres

Ses romans ont fait l'objet de plusieurs Ă©ditions et de traductions :

  • Les trois petits enfants bleus, 1927,
  • Micheline Ă  bord du Nibong (Ă©crit en 1910), 1932,
  • Claude, 1933
  • Les Ă©tangs de la Double, 1935,
  • Pastorale, 1942,
  • Christine et les Micocouliers, 1948,
  • Les enfances du Christ, 1956,
  • Évocations, 1960.

Bibliographie[5]

  • Les trois petits enfants bleus. Ce roman figure la dĂ©couverte de la campagne par des enfants de la ville. Ils se mettent peu Ă  peu Ă  comprendre l'infinie variĂ©tĂ© de l'herbe ou des oiseaux alors qu'ils ne connaissaient que l'uniformitĂ© du gazon et quelques pauvres moineaux de Paris… Ă€ travers les saisons, le grand dĂ©tail des changements de la nature, fait miroir Ă  la vie rĂ©glĂ©e des maĂ®tres de mĂ©tairie du sud charentais. Et au-delĂ  du miroir, le rĂŞve entretenu des petits bleus, trois enfants imaginĂ©s comme s'Ă©chappant du dĂ©cor d'une toile de Jouy. Il s'agit du premier roman de Geneviève Fauconnier.
    • 1927 - Édition Originale Stock Delamain et Boutelleau (Paris - collection MaĂŻa) - Dessins de Marie Fauconnier.
    • 1934 - Édition Delagrave (Paris) - Illustrations Edy Legrand - Texte incomplet (de nombreux paragraphes ou phrases sont omis, le texte n’est ni rĂ©Ă©crit, ni rĂ©sumĂ©).
    • 1938 - RĂ©Ă©dition Stock (Paris) - Illustrations Berthomme Saint-AndrĂ© - Couverture Rojan
    • 1948 - Traduction en NĂ©erlandais, De drie blauwe kinderen de Beatrice Willing – Edition De Driehoek’s Graveland - Dessins de Joh Bottema.
    • 1995 - Édition Le Croit Vif (Paris)
  • Micheline Ă  bord du Nibong
    • 1932 - Édition originale J. de Gigord (Paris) - Croquis de Marie Fauconnier
  • Claude. Entre l’évocation si pleine de charme d’une enfance provinciale au dĂ©but du siècle et la rĂ©volte intĂ©rieure de la narratrice, le personnage de Claude semble se façonner Ă  travers les gestes et les objets quotidiens que bien souvent on ne remarque plus. Se sentant devenir Ă  la fois Ă©trangère et Ă©trangement sensible Ă  ce qui l’entoure, Claude touche, parce qu’elle figure de façon finalement paisible les blessures enfouies en chacun de ses lecteurs. Un portrait de femme inoubliable… Et de toutes les Ă©poques, de tous les continents. Son immense succès montre Ă  quel point une narratrice d’une bourgade du sud charentais peut atteindre Ă  l’universel.
    • 1933 - Édition originale Stock Delamain et Boutelleau (Paris) - Prix FĂ©mina 1933[6].
    • 1936 - Édition J. Ferenczi et Fils (Paris) - IllustrĂ© par Jean de Botton.
    • 1937 - Traduction en Anglais, Claude de Lauren Ford - Edition Macmillan Company (New York) + Edition Cassell & Company (Londres) - Dessins de Lauren Ford.
    • 1942 - Traduction en Catalan, Claudia de Javier Barcelo (pseudonyme de Carles Riba pendant son exil en France) - Edition Lauro (Barcelone), collection Aretusa[7]
    • 1995 - Édition Le Croit Vif, Paris.
  • Les Ă©tangs de la Double. L'attachement au passĂ©, le dĂ©sir d'identitĂ©, les envies farouches gĂ©nĂ©rĂ©es par la possession de la terre, tout se conjugue pour mener au drame, puis Ă  une harmonie retrouvĂ©e. On peut lire Les Etangs de la Double comme un « policier d'une qualitĂ© inconnue » (Jacques Chardonne), ou comme un morceau d'anthologie sur la vie des petits hobereaux du sud charentais, ou encore comme un portrait de femme tout en couleurs intĂ©rieures. Ce roman est probablement le plus achevĂ© de l'Ĺ“uvre de Geneviève Fauconnier.
    • 1935 - Édition originale Stock.
    • 1942 - Traduction en Espagnol, Las lagunas de la Double de par Luis Jorda – Édition Anfora (Madrid) - Dessin page de garde peint Ă  la main par Juan Commeleran.
    • 1995 - Édition Le Croit Vif, Paris.
    • 2020 - Édition La Geste, Niort
  • Pastorale. Ce roman, ainsi que Christine et les Micocouliers devaient faire partie d’une Ĺ“uvre, composĂ©es de quatre romans, intitulĂ©e La Joie parfaite. Ils portaient les titres Pastorale, Andante, Quasi una fantasia et Finale. L’idĂ©e d’une saga a Ă©tĂ© abandonnĂ©e, Andante est devenu Christine et les Micocouliers.
    • 1942 - Édition originale Stock Delamain et Boutelleau (Paris) - Dessins de DĂ©mĂ©trios Galanis
    • 1995 - Édition Omnibus - Recueil Gens de Charente et Poitou
  • Christine et les Micocouliers
    • 1948 - Édition originale Stock Delamain et Boutelleau, Paris.
  • Les Enfances du Christ
    • 1956 - Édition originale La Palatine.
    • 1960 - Traduction en Espagnol, La infancia de Christo de Felipe Ximenez de Sandoval – Edition Stvdivm (Madrid), collection Biblicas
  • Évocations
    • 1960 - Édition originale Stock, Paris.

Nouvelles

  • NoĂ«l Ă  travers la vitre, Annales politiques et littĂ©raires, numĂ©ro 2475 du ;
  • Dans la nuit, Revue bleue, numĂ©ro LXXII-11 du ;
  • Electuaire Malayou, Revue bleue, numĂ©ro LXXIII-24 du ;
  • Races de Barbezieux, Cahiers de l'Ouest, numĂ©ro 2 d' ;
  • Bergers, La revue nouvelle, numĂ©ro XXII-12 du .

Notes et références

Liens externes

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