General (Allemagne)
General est un grade d'officier général de l'armée allemande.
Historique
Utilisé depuis le XIXe siècle, le rang de classement de ce grade dépend de la période concernée. Avant 1955, General correspondait aux grades français de général de corps d'armée (dans la Heer) et de général de corps aérien (dans la Luftwaffe). Depuis 1955[alpha 1], date de création de la Bundeswehr, il correspond au grade français de général d'armée.
Rang dans l'armée allemande
Deutsches Heer
Grade de « General » dans l'armée de l'Empire allemand, de 1871 à 1919 :
- Generalmajor ;
- Generalleutnant ;
- General, général d'une arme, par exemple General der Kavallerie pour général de cavalerie ; c'était un grade intermédiaire ;
- Generaloberst (depuis 1854) ;
- Generalfeldmarschall.
Reichswehr
Grade de « General » dans l'armée allemande de la république de Weimar, de 1921 à 1935 :
- Generalmajor ;
- Generalleutnant ;
- General, général d'une arme, par exemple General der Infanterie pour général d'infanterie ;
- Generaloberst.
Wehrmacht
Grade de « General » dans l'armée allemande de 1935 à 1945 :
- Generalmajor ;
- Generalleutnant ;
- General, général d'une arme, par exemple General der Artillerie pour général d'artillerie ; c'était un grade intermédiaire ;
- Generaloberst ;
- Generalfeldmarschall ;
- Reichsmarschall (grade spécialement créé pour Hermann Göring).
Waffen-SS
Équivalent du grade de « General » dans la branche militaire issue du parti national-socialiste, de 1933 à 1945 :
- SS-BrigadefĂĽhrer (Generalmajor)
- SS-GruppenfĂĽhrer (Generalleutnant)
- SS-ObergruppenfĂĽhrer (General)
- SS-Oberst-GruppenfĂĽhrer (Generaloberst)
- ReichsfĂĽhrer-SS (Generalfeldmarschall)
Bundeswehr
Grade de « General » dans l'armée de la République fédérale d’Allemagne, depuis 1955 :
- Brigadegeneral (une Ă©toile) ;
- Generalmajor (deux Ă©toiles) ;
- Generalleutnant (trois Ă©toiles) ;
- General (quatre étoiles), c'est actuellement le rang le plus élevé des officiers généraux Allemands.
Spécialités dans l'armée allemande
Heer
- General der Infanterie pour l'infanterie
- General der Kavallerie pour la cavalerie
- General der Artillerie pour l'artillerie
- General der Panzertruppe pour la Panzerwaffe (1935-1945)
- General der Pioniere pour le génie (1938-1945)
- General der Gebirgstruppe pour les troupes de montagne (de) (1940-1945)
- General der Nachrichtentruppe pour les services des transmissions (1940-1945)
Luftwaffe
- General der Jagdflieger pour la chasse aérienne
- General der Flieger pour les unités aériennes
- General der Fallschirmtruppe pour les unités parachutistes
- General der Flakartillerie pour la défense antiaérienne
- General der Luftnachrichtentruppe pour les transmissions aériennes
- General der Luftwaffe pour l'armée de l'air, sans indication de spécialisation
Notes et références
Notes
- Au moment de la création de la Bundeswehr, la nouvelle armée allemande en 1955, pour éviter les méprises (notamment lors de la comparaison avec les grades anglo-saxons de « brigadier general » (une étoile), de « major general » (deux étoiles), de « lieutenant general » (trois étoiles), et de « general » (quatre étoiles)), le grade de Brigadegeneral a été introduit au premier niveau de la hiérarchie des officiers généraux de l'armée allemande ; en conséquence le grade de Generalmajor a été décalé d’un rang vers le haut, puisqu'il correspond désormais au grade de major general (aux États-Unis) (deux étoiles) ou de général de division (en France). Les grades qui lui étaient supérieurs dans la Wehrmacht — ceux de Generalleutnant et de General — ont en conséquence subi le même sort dans la Bundeswehr, en devenant respectivement les équivalents des grades de lieutenant general et de general. Cette opération a provoqué la disparition du grade de Generaloberst, remplacé par celui de General.
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « General » (voir la liste des auteurs).
Annexes
Bibliographie
- (de) R. Brüh, Wörterbuch zur deutschen Militärgeschichte, t. I, Militärverlag der Deutschen Demokratischen Republik, Berlin, 1985, p. 232.