Gaston Seigner
Gaston Marie Louis Seigner (prononcé en français [sɛniɛr]) né le à Moulins (Allier), mort le à Locre (Belgique) est un cavalier et un officier français. Il est dresseur de chevaux et militaire de carrière.
Gaston Seigner
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Discipline | dressage, saut d'obstacles (CSO) et concours complet d'Ă©quitation (CCE) |
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Nationalité | française | ||||||||
Naissance | |||||||||
Lieu | Moulins (Allier), en France | ||||||||
Décès | |||||||||
Lieu | Locre (Flandre-Occidentale), en Belgique | ||||||||
Monture | |||||||||
• Dignité (dressage et concours complet) • Cocotte (saut d'obstacles par équipe) |
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Palmarès | |||||||||
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Biographie
Gaston Seigner naît le à Moulins, dans l'Allier[1] - [2]. Il est le fils d'Anna Mir et d'Armand Seigner, capitaine au 16ième bataillon de chasseurs. Il est le petit-fils de Louis Seigner né à Darmartine (Seine et Oise), l'arrière petit-fils de Guillaume Louis Seigner, officier, amputé à Leipzig et l'arrière-arrière petit-fils de Guillaume Seigner, colonel hollandais de Groningue, tué en 1813 à Leipzig.
Gaston Seigner s'est marié le 12 juin 1905 avec Gabrielle Chauveau, née le 16 novembre 1882 à Artannes sur Indre (Indre et Loire) et décédée le 17 février 1974. De leur union naquirent cinq enfants :
- – Marguerite née le 14 juillet 1906 à Tour et décédée le 19 février 1907 à Rambouillet ;
- – Suzanne née le 11 avril 1908 à Rambouillet et décédée en 1995 ;
- – Madeleine née le 17 août 1910 à Rambouillet et décédée le 27 octobre 1996 à Bessé sur Braye ;
- – Raoul né le 25 août 1915 à Tour et décédé en 1983 ;
- – Charles né le 16 février 1917 à Sainte Catherine de Fierbois (Indre-et-Loire) et décédé en 1996.
Formation
Gaston Seigner entre au Prytanée militaire de La Flèche en 1888 sous le numéro A5508 qu'il quitte en 1896.
Carrière sportive
En 1912, Gaston Seigner participe aux Jeux olympiques d'été à Stockholm.
En dressage individuel, avec Dignité, il se classe dixième. Au concours complet individuel, toujours avec Dignité, il se classe quatorzième[2].
Dans les épreuves par équipe, aux côtés de Jacques Cariou, de Pierre Dufour d'Astafort et d'Ernest Meyer, il se classe quatrième au concours complet avec Dignité, et remporte la médaille d'argent au saut d'obstacles avec Cocotte[2].
Carrière militaire
Gaston Seigner fut successivement instructeur militaire au Cadre noir de Saumur en 1902, sous-lieutenant puis lieutenant au 5ème régiment de Cuirrassiers, lieutenant au 12ème Cuirrassiers à Rambouillet puis capitaine au 4e régiment de Dragons à la fin de sa carrière. Lors de la Première Guerre mondiale, il est tué au combat par éclats d'obus le , au Mont Rouge, à l'ouest de Loker[1] - [3] (Locre, en français), en Flandre occidentale (Belgique). Gaston Seigner est titulaire de la croix de guerre.
Notes et références
- « Seigner Gaston Marie Louis », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le 14 février 2018).
- « Gaston Seigner », sur sports-reference.com, 2016 (consulté le 14 février 2018).
- Historique du 4e régiment de dragons au cours de la guerre contre l'Allemagne, sur gallica.bnf.fr, Paris, Chapelot, p. 41, 45, 47, 65 et 69.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Erik Bervall, The Official Report of the Olympic Games of Stockholm 1912, sur library.la84.org, Stockholm, Wahlström & Widstrand, 1913, p. 564-615.
- Historique du 4e régiment de dragons au cours de la guerre contre l'Allemagne, sur gallica.bnf.fr, Paris, Chapelot, p. 41, 45, 47, 65 et 69.