Gaspésia
La Gaspésia (à l'origine: Gaspesia Pulp & Paper Company) était une usine de pâtes et papiers à Chandler appartenant à Abitibi-Consolidated. La fermeture de l'usine fut annoncée dans une dépêche de l'agence de presse La Presse canadienne publiée le dans le quotidien montréalais La Presse. Lors de sa fermeture définitive, environ 500 employés furent mis à pied. Son projet de relance s'est soldé par l'un des fiascos financiers les plus importants du Québec. Les coûts du projet de modernisation de l'usine ont dépassé les prévisions budgétaires de plus de 265 millions de dollars canadiens.
Sur le bord de la faillite, la Gaspésia a conclu avec 29 de ses 33 créanciers principaux un arrangement en . Cet arrangement a été adopté après une saga judiciaire de plus de 18 mois. La saga n'est toujours pas terminée, la ville de Chandler, où est implantée l'usine, rachète les installations pour les revendre lorsque la conjoncture sera plus favorable. Le transfert de propriété n'est pas encore finalisé, il s'annonce aussi long que l'accord avec les créanciers.
Le , l'usine subit le démantèlement, toute la machinerie est envoyée au Vietnam.
En , l'usine est entièrement démolie. Tout l'ensemble de la Gaspésia est maintenant démolie, incluant l'ancienne pulperie, la grande cheminée de plus de 40 mètres de haut et les 2 énormes réservoirs adjacents à la marina.
La prochaine étape sera la décontamination de l'immense terrain, qui durera jusqu'en 2015.
En 2008, la cinéaste Pascale Ferland réalise le court métrage documentaire, Greetings for Gaspesia, pour Paraloeil à Rimouski[1].
Source
- Presse canadienne. "C'en est fait de l'usine Gaspésia à Chandler", La Presse, Économie, Montréal, , p. C3
- « Fin définitive de la Gaspésia », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
- (en) « THE NEW YORK TIMES COMPANY DIVESTS MINORITY INTEREST IN GASPESIA PULP & PAPER COMPANY », Communiqué via PR Newswire,‎ (lire en ligne)
Références
- Odile Tremblay, « L’héritage d’espoir de Pascale Ferland », sur Le Devoir, (consulté le )