Gare du Nid d'Aigle
Le gare du Nid d'Aigle est une gare ferroviaire française située sur le territoire de la commune de Saint-Gervais-les-Bains dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes, et dans le massif du Mont-Blanc.
Nid d'Aigle | |||
Le terminus du TMB au Nid d'Aigle. | |||
Localisation | |||
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Pays | France | ||
Commune | Saint-Gervais-les-Bains | ||
Coordonnées géographiques | 45° 51′ 31″ nord, 6° 47′ 54″ est | ||
Gestion et exploitation | |||
Propriétaire | CMB | ||
Exploitant | CMB | ||
Caractéristiques | |||
Ligne(s) | TMB | ||
Voies | 1 | ||
Quais | 1 | ||
Altitude | 2 372 m | ||
Historique | |||
Mise en service | |||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : France
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Terminus estival du Tramway du Mont-Blanc (TMB) elle est mise en service en 1913. Elle est la plus haute gare ferroviaire de France.
Situation
La station Nid d'Aigle, terminus estival du tramway du Mont-Blanc (TMB), est située à 2 372 m d'altitude à environ 500 m en retrait du glacier de Bionnassay. Elle accueille les alpinistes et les promeneurs. L'hiver, le tramway s'arrête à la gare de Bellevue, car la station Nid d'Aigle n'est pas accessible en raison des risques d'avalanche.
Un voyage en tramway Le Fayet - Nid d'Aigle dure environ trois quarts d'heure et le panorama est remarquable. C'est au Nid d'Aigle que part la « Voie Normale » du mont Blanc, par le refuge de Tête Rousse puis le refuge du Goûter.
Histoire
La voie du TMB est ouverte jusqu'au Nid d'Aigle le 1er août 1913. Une plate-forme provisoire et une buvette sont installées. Il est prévu de prolonger la ligne jusqu'à Tête-Rousse mais la Première Guerre mondiale met un coup d'arrêt au projet.
A l'arrivée du TMB, le refuge du Nid d'Aigle a été construit en 1933, par Georges ORSET, guide de Saint- Gervais, à qui l'on doit également le 3° refuge du Goûter en 1936.
Le restaurant-refuge du Nid d'Aigle a été détruit par un incendie accidentel en 2002, a été reconstruit en 2006 à l'altitude de 2 412 m, à quelques centaines de mètres du terminus. Pendant plusieurs années, un projet de prolongation de la voie jusqu'à ce nouvel emplacement est évoqué[1]. Il est notamment défendu par le maire de Saint-Gervais[2]. En 2010, il est désormais abandonné en raison de son coût et de son impact environnemental. Un nouveau projet a été élaboré, qui vise à reconstruire à son emplacement actuel une gare de terminus modernisée, en partie souterraine[3].
Notes et références
- José Banaudo, Le tramway du Mont-Blanc, Les éditions du Cabri, 2007, p. 128-129 (Les projets d'avenir).
- Sauver le Tramway du Mont-Blanc, coupure de presse de 2009 sur le site de la Compagnie du Mont-Blanc.
- Le renouveau du Tramway du Mont-Blanc, coupure de presse de 2010 sur le site de la Compagnie du Mont-Blanc.