Gare de Langrune
La gare de Langrune est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Caen à la mer, située sur le territoire de la commune de Langrune-sur-Mer dans le département du Calvados en région Normandie.
Langrune | |
La gare de Langrune à la Belle-Époque | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Langrune-sur-Mer |
Coordonnées géographiques | 49° 19′ 27″ nord, 0° 22′ 20″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Exploitant | Fermée et détruite |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Caen Ă la mer |
Altitude | 7 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | 1950 |
Elle est mise en service en 1876 par la Compagnie de chemin de fer de Caen à la mer. Fermée en 1950 La voie ferrée est ensuite déposée et détruite comme toute la ligne. Jadis, la place de la gare était située à côté du croisement de l'actuelle avenue de la Libération qui fut l'ancienne emprise d'un tronçon de la voie ferrée et la rue de la Mer.
Situation ferroviaire
Établie à 7 mètres d'altitude, la gare de Langrune était située au point kilométrique (PK) 24,5 de la ligne de Caen à la mer en voie unique, entre les gares de Luc-sur-Mer et de Saint-Aubin-sur-Mer[1].
Histoire
La gare de Langrune est mise en service en par la Compagnie de chemin de fer de Caen Ă la mer., lors de l'ouverture Ă l'exploitation du prolongement de la ligne vers Courseulles-sur-Mer.
À partir de 1900, cette partie de la ligne est équipée d'un troisième rail pour voie étroite (600 m/m) des (Chemins de fer du Calvados) qui venait de la Gare de Caen-Saint-Pierre, via Ouistreham et rejoignait la ligne à voie normale (1435 m/m) à partir de Luc-sur-Mer en direction de Courseulles puis de Bayeux.
Dans les années 1930, des trains directs Paris-Courseulles ont été exploités par la Compagnie des chemins de fer de l'État et passaient donc à Langrune.
Concurrencée par le développement de l'automobile et de l'autocar, la ligne fut fermée en 1950.
Notes et références
- « De Caen à Courseulles », in Caen et les bains de mer de Lion à Port-en-Bessin, guide Joanne, Hachette, Paris, 1893. p. 28 [lire en ligne (page consultée le 7 avril 2010)].