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Gamaliel VI

Gamaliel VI est le dernier nassi du Sanhédrin (IVe / Ve siècle).

Gamaliel VI
Biographie
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Décès
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Activités

On ne sait que peu de choses sur sa vie et les données proviennent essentiellement de sources non juives. Gamaliel VI entretient de bonnes relations avec l'empereur Théodose Ier et ses successeurs Arcadius et Honorius comme l'indique différents édits du Codex Theodosianus[1]. Une loi datée du interdit qu'il soit insulté en public[2]. Sa situation se dégrade sous Théodose II. Un décret du restreint son autorité, lui retire ses privilèges et ses titres honoraires, dont celui d'« illustre préfet honoraire du prétoire ». Il lui interdit de construire de nouvelles synagogues et lui ordonne de détruire celles situées dans des sites inhabités[3]. Lorsqu'il meurt en 425, l'empereur Théodose II n'autorise pas la désignation d'un successeur, mettant ainsi fin au titre.

Gamaliel VI était aussi médecin et son contemporain, le médecin chrétien Marcellus Empiricus de Bordeaux indique tenir de lui un de ses remèdes[4].

Deux autres témoignages se rapportent peut-être à Gamaliel VI, à moins qu'il ne s'agisse de Gamaliel V. Le premier émane de Jérôme de Stridon qui rapporte que l'empereur Théodose Ier aurait fait exécuter un haut fonctionnaire romain appelé Esychius pour s'être emparé de documents appartenant au patriarche[5]. Dans les années 388-393, Gamaliel entretient une correspondance avec l'orateur païen Libanios d'Antioche. Cependant, seules les lettres de Libanios ont été conservées, mais pas celles de Gamaliel à Libanios[1].

Références

  1. Van Der Horst 1995
  2. Amnon Linder, The Jews in Roman Imperial Legislation, p. 70
  3. Linder 1987, p. 74
  4. Marcellus Empiricus, De medicamentis 23.77 (vers 410)
  5. Jérôme de Stridon, Lettre 57:2.

Bibliographie

  • Pieter W. Van Der Horst, « The last Jewish Patriarch(s) and Greco-Roman Medicine », dans Menachem Mor, Aharon Oppenheimer, Jack Pastor, Daniel R. Schartz (dir.), Jews and gentiles in the Holy Land in the days of the Second Temple, the Mishnah and the Talmud, Jérusalem, Yad Ben-Zvi,
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