Gaetano Pollio
Gaetano Pollio (Meta di Sorrento, – Salerne, ) est un missionnaire catholique italien en Chine, qui fut évêque et archevêque. Il fut porteur de valeurs religieuses à une période clef pour l'avenir de la Foi dans une aire géopolitique particulièrement hostile au christianisme. Il fut témoin et victime de la répression et des violations des droits humains perpétrées par le régime de la Chine communiste de cette époque.
| Gaetano Pollio | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Naissance | Ă Meta di Sorrento |
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| Ordre religieux | Institut pontifical pour les missions étrangères | |||||||
| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Décès | à Salerne |
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| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination Ă©piscopale | par Mgr Antonio Riberi | |||||||
| Dernier titre ou fonction | Archevêque émérite de Salerne | |||||||
| Évêque de Campagna (it) | ||||||||
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| ArchevĂŞque de Salerne | ||||||||
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| ArchevĂŞque de Otrante | ||||||||
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| Évêque de Kaifeng | ||||||||
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| .html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Gaetano Pollio naît dernier de sept enfants dans une famille profondément religieuse[1] et sent une vocation missionnaire en lisant les annales missionnaires dans son enfance. Il est ordonné prêtre pour l'Institut pontifical pour les missions étrangères le . l'année suivante, il part en mission pour la Chine dans la province du Henan (Ho-Nan), et est envoyé au poste de Kaifeng. Après le martyre du vicaire apostolique, Mgr Noè Giuseppe Tacconi[2], le jeune Pollio gère la mission qui se trouve alors en territoire occupé par les Japonais jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cependant dès 1940 un administrateur apostolique est nommé[3].
Plus d'un an après la fin de l'occupation japonaise, il est nommé (à 35 ans) archevêque de Kaifeng[4], le et il est consacré le .
Au printemps 1948, la région est bouleversée par les combats entre troupes nationalistes et troupes communistes de Mao Tsé-toung, mais ces derniers s'emparent de Kaifeng en et jettent Mgr Pollio en prison, le soumettant à un régime carcéral particulièrement cruel. Il se souvient que « Je fus soumis aux travaux les plus humbles, les plus avilissants et répugnants. Avec un ancien général de l'armée nationaliste et un professeur d'université, ainsi que d'autres détenus nous devions mélanger les excréments avec de la terre, en remplir des paniers et les transporter dans des charrettes. »
Il est expulsé de Chine en 1951 et retourne en Italie auprès de l'Institut pontifical pour les missions étrangères. Le , il est nommé archevêque d'Otrante, puis le , archevêque de Salerne et administrateur d'Acerno.
Du au , il est administrateur apostolique du diocèse d'Ugento-Santa Maria di Leuca.
Atteint d'une grave maladie, il démissionne le et meurt en 1991 à l'âge de 79 ans.
Publications
- (it) Gaetano Pollio, Croce d'oro tra le sbarre, Edizioni P.I.M.E., 1960
Notes et références
- (it) Notice biographique
- Né le 23 février 1873 et mort le 26 septembre 1942
- Le premier en la personne de Mgr Antonio Barosi
- Le vicariat avait été élevé en avril 1946 au rang d'archidiocèse par Pie XII sentant venir le péril communiste
Bibliographie
- (it) Amelio Crotti, Gaetano Pollio (1911-1991): Arcivescovo di Kaifeng (Cina), E.M.I., 2002
- (it) Valentino Izzo, Raccontare Campagna: La Cattedrale, 2007
Citations
« Mons. Gaetano Pollio va ricordato per quella sua fermezza, grazie alla quale non solo propagò la fede di Cristo con libertà e coraggio, ma anche la difese fino ad essere messo in carcere: per nulla si lasciò atterrire da minacce e pericoli. »
— Jean-Paul II
« Il governo potrebbe ordinare la vostra morte da un momento all'altro, ma non lo vuole, perché desidera tormentarvi a colpi di spillo e gustare la vostra morte lenta e disperata. »
— Il carceriere cinese
Source de la traduction
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Gaetano Pollio » (voir la liste des auteurs).