GĂ©rard Willemot
Gérard Guillaume Edouard Marie Willemot, né à Gand le , mort à Dora le , est un résistant belge durant la Seconde Guerre mondiale, mort pour la Belgique[1].
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Jeunesse
GĂ©rard naĂźt Ă Gand le comme fils de Polydore Willemot et de ValĂ©rie GhesquiĂšre. DĂ©jĂ durant la PremiĂšre Guerre mondiale il a des problĂšmes avec lâoccupant allemand. Il n'a que 15 ans lorsque, le , avec un camarade du collĂšge Sainte-Barbe, il est surpris Ă voler du matĂ©riel militaire dans la Kommandatur allemande rue de la VallĂ©e Ă Gand. Il parvient Ă sâĂ©chapper mais est blessĂ©.
Campagne des 18 jours
La DeuxiÚme Guerre mondiale éclate, il participe à la campagne des 18 jours comme lieutenant au 2e régiment de Ligne.
RĂ©sistance
AprĂšs la capitulation il Ă©vite lâemprisonnement en Allemagne en rentrant tout simplement chez lui. Le il rejoint un des premiers groupes de rĂ©sistance gantois formĂ© autour de lâingĂ©nieur Albert Tollenaere, de Louis Cloquet et de lâavocat Antoine van Hoorebeke, qui ralliera plus tard la LĂ©gion Belge (devenue par la suite ArmĂ©e SecrĂšte). GĂ©rard devient officier Ă lâĂtat-Major de lâArmĂ©e SecrĂšte. Il recrute des dizaines dâautres rĂ©sistants. En avril 1942 il est lui-mĂȘme recrutĂ© par le grand invalide de guerre Constant Hubin de Luchteren-Tronchiennes pour devenir membre du Service de Renseignements et dâAction Luc-Marc, section VN/RY Ă Tronchiennes et environs. Il a des contacts avec les rĂ©seaux ZĂ©ro et Clarence. GĂ©rard fournit de fausses cartes dâidentitĂ© et distribue des journaux clandestins: La Libre Belgique, Vrij, La Voix des Belges, ainsi que des tracts anglais. Son mĂ©tier dâassureur lui donne lâoccasion de parcourir les Flandres Ă vĂ©lo afin de rĂ©colter des renseignements militaires.
Le il est arrĂȘtĂ© chez lui Ă Mariakerke par la Geheime Feldpolizei (G.F.P.) et emprisonnĂ© Ă la prison de la Nouvelle Promenade Ă Gand. Le il quitte la prison de Saint-Gilles Ă Bruxelles pour ĂȘtre dĂ©portĂ© en Allemagne, oĂč il est emprisonnĂ© dans la âZuchthausâ Ă Gross Strehlitz jusquâau 30 octobre, date de son transfert vers le camp de concentration de Gross-Rosen ensemble avec un grand nombre dâofficiers de lâArmĂ©e SecrĂšte.
Avec lâavancĂ©e de lâArmĂ©e rouge le camp est, en plein hiver dans des conditions Ă©pouvantables, Ă©vacuĂ© vers Dora-Mittelbau oĂč GĂ©rard arrive le 11 fĂ©vrier et le numĂ©ro 110727 lui est attribuĂ©. Il meurt dans ce camp le 19 fĂ©vrier.
Gérard laisse une veuve, elle aussi résistante armée A.S., et trois enfants: Denise, 18 ans, Jacques 16 ans, et Martine 11 ans[1].
Prix historique « Fondation Gérard Willemot »
Depuis 2012 la « Fondation Gérard Willemot » décerne tous les 3 ans, sur proposition de la Fondation Armée SecrÚte, un prix à un ou plusieurs auteurs d'une publication, en français ou en néerlandais, qui se rapporte à des personnes, des faits ou évÚnements, qui ont joué un rÎle dans la Résistance, la Presse Clandestine, les Services de Renseignements et d'Action (SRA) durant la guerre 1940-1945.
Le 26 octobre 2012 le premier prix de la « Fondation Gérard Willemot » a été décerné au livre Van Genk tot Mauthausen. En 2015 le prix fut attribué au livre De nazirazzia van 25 mei 1943. En 2018 le prix fut décerné au livre L'Abbé Paul Désirant - résistant inébranlable par Maurice Petit.
Notes et références
- Jacqueline & Olivier-GĂ©rard Willemot, Histoire et Album de la famille Willemot de Gand de 1725 Ă 2003., Gand, , 196 p., p.51-55
Bibliographie
- (nl) Florian Willemot, 'La Sarcelle A' groep Mariakerke & de inlichtings- en actiedienst Luc-Marc sector RY : prosopografisch onderzoek van het verzet in Mariakerke, Drongen en omstreken tijdens de Tweede Wereldoorlog, Mariakerke, (présentation en ligne), p. 35-36
- J. Eeckhout, Un héros oublié Gérard Willemot,
- Jacqueline Willemot et Olivier-Gérard Willemot, Histoire et album de la famille Willemot de Gand de 1725 à 2003, Gand, (présentation en ligne), p. 51-55