GĂ©rard Bardet
Gérard Bardet (1903-1989) est un des trois initiateurs, avec John Nicolétis et André Loizillon, du groupe d'études X-Crise.
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Biographie
Jeunesse et Ă©tudes
Bardet effectue ses études à l'École polytechnique (X1922)[2].
Parcours professionnel
Il travaille à partir de 1925, dans l'entreprise familiale, Machines automatiques Bardet. Il effectue des réformes importantes en interne dès 1927 pour qu' « à valeur égale, salaire égal », et introduit des primes d’ancienneté et des vacances payées[3].
Il écrit, dans la revue X-Information, le , un article qui sera considéré comme l'acte fondateur d'X-Crise. Au début, ne participent que son camarade de promotion André Loizillon et John Nicolétis. Bardet est, à partir de 1932, secrétaire général du groupe.
Parmi les membres actifs du groupe de réflexion, il sera de ceux qui voudront passer à l'action. Sous le régime de Vichy, il sera membre du Conseil supérieur de l'Économie industrielle et commerciale (CSÉIC).
Il fonde la société Automatisme et Technique, au sein de laquelle il dépose plusieurs brevets. Certains concernent un nouveau système de transport, le Personal Rapid Transit, et seront réutilisés par Matra Transport dans les années 1970 pour réaliser les prototypes du projet ARAMIS[2].
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Christian Roy, « Humaniser l'entreprise d'après Alexandre Marc à la fin des années 1930 : Convergences avec l'antiproductivisme contemporain », L'Europe en Formation, vol. 355, no 1,‎ , p. 87 (ISSN 0014-2808, DOI 10.3917/eufor.355.0087, lire en ligne, consulté le )
- Alexandre Marc, « L’Entreprise humanisée », in La Vie intellectuelle, Paris, , Vol. LI, n° 4, p. 549.
Voir aussi
Bibliographie
- Olivier Dard, « Voyage à l'intérieur d'X-Crise », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, Paris, Presses de Sciences Po (PFNSP), no 47,‎ , p. 132-147 (lire en ligne).