Furnaux
Furnaux (en wallon Furnå) est une section de la commune belge de Mettet située en Région wallonne dans la province de Namur.
Furnaux | |||||
Le village | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Namur | ||||
Commune | Mettet | ||||
Code postal | 5641 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Fenalois(e) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 50° 18′ nord, 4° 42′ est | ||||
Superficie | 497 ha = 4,97 km2 | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
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GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Namur
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La commune est bornée au nord par Graux, à l’est par Denée, au sud par Ermeton-sur-Biert et à l’ouest par Mettet. Appelée anciennement Fénal.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Étymologie
Le nom de Furnaux trouve son origine dans le nom germanique Flena que l’on avait donné à une rivière qui se nomme aujourd’hui Fenal. Une rue du village porte d’ailleurs ce nom
Histoire
Seigneurie hautaine relevant du seigneur de Morialmé, principauté de Liège; néanmoins, le comte de Namur y possédait certains droits.
A l’époque moderne, le territoire fait l’objet de multiples contestations entre Liège et Namur; finalement, l’empereur le cède au prince-évêque de Liège le .
L’église, dédiée à Notre-Dame, remonte au XVIe siècle et conserve des fonts baptismaux du XIIe siècle.
L’agriculture est la source principale de revenus.
Source : Marie-Sylvie Bouchat et Pierre-Paul Dupont, Dictionnaire des Communes, Crédit Communal, 1980.
Situation en 1830 — La population s’élève à 314 habitants, répartis dans 65 maisons en pierre, couvertes de paille. Une église, une école et un vaste château appartenant à M. de Liedekerke. Une carrière de pierre de taille, un moulin à farine mû par le ruisseau de Biesmerée, 8 métiers à tisser la toile. (Philippe Vander Maelen)
L'église de Furnaux possède de remarquables Fonts baptismaux en pierre liés aux Fonts baptismaux St-Barthélemy Collégiale Saint-Barthélemy. en l'église Saint-Barthélemy de Liège car ils ont en commun d'être inspirés de la même théologie, celle de Rupert de Deutz. Néanmoins, les fonts baptismaux de Furnaux sont d'une facture assez maladroite à côté de ceux de Liège ce qui fait la si grande particularité de ces derniers.
Lieux et monuments
- Tilleul dit Sabot de Saint-Nicolas : Circonférence de 740 cm à 1,5 m du sol (en 2007).
Bibliographie
Joseph Gonze, État civil de Furnaux au XIXe siècle (1833-1900), Cahier du Musée de Cerfontaine n° 353, 57 pages, 2012.
Fonts baptismaux romans de l'Ă©glise Notre-Dame de Furnaux (1135-1150)
Réalisés en calcaire de la Meuse, les fonts baptismaux romans de l'église Notre-Dame de Furnaux sont constitués de trois parties : une cuve circulaire, un socle et quatre supports monolithes en forme de lions.
La cuve représente le baptême du Christ et plusieurs autres scènes dont l'interprétation a varié dans le temps.
Le socle représente des dragons dévorant des hommes ainsi qu'Abraham et Lot prosternes devant le Seigneur.
Les quatre pieds monolithes qui supportent l'ensemble représentent deux lions dévorant des hommes (lions androphages), un lion tenant un livre entre ses griffes et un lion qui ne présente aucun signe particulier.