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Fronte Nazionale (1997)

Le Fronte Nazionale (FN) est un parti politique italien fondĂ© en 1997 et clairement inspirĂ© par la formation française du mĂȘme nom.

Histoire

Origines

Le , Adriano Tilgher, Tomaso Staiti de Cuddia et Enzo Erra convoquent une assemblée d'environ deux cents dirigeants et militants du Mouvement social flamme tricolore. L'assemblée conteste la direction du parti par Pino Rauti. AprÚs une violente confrontation verbale, les trois hommes sont expulsés sous le prétexte qu'ils auraient « nui à l'activité du mouvement et à son ordre interne »[3] - [4] - [5] - [6].

Le 26 septembre, la création d'un nouveau parti est annoncée publiquement: le Fronte nazionale. Jean-Marie Le Pen lui apporte immédiatement son soutien. De nombreuses polémiques auront lieu entre le nouveau parti et le MS-FT[7].

Des tentatives de rapprochements auront lieu par la suite, comme le , lorsqu'une assemblée de délégués des deux partis est convoquée pour créer les possibilités d'opérer une fusion. Mais, le 17 décembre, cette tentative finit par échouer et les candidats continueront à se présenter de maniÚre autonome aux élections[8].

À la mĂȘme Ă©poque, les dirigeants, voulant Ă©viter une possible confusion avec le Fronte Nazionale fondĂ© en 1990 par Franco Freda, qui est par d'ailleurs dissout par dĂ©cret ministĂ©riel le , dĂ©cident de changer le nom du parti en Fronte Sociale Nazionale[9].

Tentatives d'Ă©largissement

Le , le Fronte Sociale Nazionale passe un accord avec Libertà di Azione d'Alessandra Mussolini (qui vient de quitter Alleanza Nazionale), Fiamma Tricolore de Luca Romagnoli et Forza Nuova de Roberto Fiore, pour constituer une alliance électorale en vue des élections européennes de 2004. Ce sera le Movimento Sociale, rebaptisé plus tard Alternativa Sociale, qui se veut « l'unique parti à s'opposer au libéralisme dominant, le parti des gens et du peuple ».

En prévision des élections anticipées de 2008, le Fronte Sociale Nazionale appelle à soutenir le parti La Destra de Francesco Storace, avec qui il conclut, le 16 mars, un « pacte fédératif »[10].

En dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, Adriano Tilgher annonce la fusion du Fronte Sociale Nazionale dans le parti de Storace.

La reconstitution de 2013

En 2013, Tilgher annonce son départ de La Destra et le retour à l'autonomie du Fronte Nazionale, qui reprend son nom initial[11].

Notes et références

  1. (it) « Il neofascismo oggi in italia, evoluzione e tratti identitari », sur Associazione L'agone Nuovo, (consulté le ).
  2. Manifesto per la sovranitĂ  nazionale
  3. MS-FT: ASSEMBLEA 'ANTI-RAUTI', ESPULSI STAITI E TILGHER
  4. MS-FT: ASSEMBLEA 'ANTI-RAUTI', ESPULSI STAITI E TILGHER (2)
  5. Nella Fiamma: "Rauti vira sul Polo e pensa solo a sistemare la figlia"
  6. FIAMMA: SI SCIOGLIE LA FEDERAZIONE MILANESE
  7. « MS-FT: RAUTIANI ALL'ATTACCO, DISSIDENTI VERSO NUOVO PARTITO », Adnkronos,‎ (lire en ligne)
  8. « FN: AL VIA RACCOLTA FIRME PER CANDIDATURE SOTTO IL SIMBOLO (2) », sur www1.adnkronos.com (consulté le )
  9. « Anche Tilgher in corsa per il Campidoglio », La Repubblica,‎ (lire en ligne)
  10. « LA DIREZIONE NAZIONALE DEL FRONTE RATIFICA LA PROPOSTA DI ACCORDO CON IL MOVIMENTO "LA DESTRA" », frontenazionale.it,‎
  11. « Destra, il fascista Tilgher: ‘Un Fronte Nazionale per essere padroni a casa nostra’ », Il Fatto del Quotidiano,‎ (lire en ligne)
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