Fred F. Fielding
Fred Fisher Fielding, né le à Philadelphie, est un avocat américain. Il est le conseiller juridique de la Maison-Blanche auprès du président George W. Bush de 2007 à 2009.
Fred Fielding | |
Fonctions | |
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Conseiller juridique de la Maison-Blanche | |
– (1 an, 11 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Harriet Miers |
Successeur | Greg Craig |
– (5 ans, 4 mois et 3 jours) |
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Prédécesseur | Lloyd Cutler |
Successeur | Peter Wallison |
Biographie | |
Nom de naissance | Fred Fisher Fielding |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Diplômé de | Faculté de droit de l'université de Virginie |
Profession | Avocat |
Ancien senior partner de la société Wiley Rein LLP (anciennement Wiley Rein & Fielding), un cabinet d'avocat de Washington, il travaille pour le gouvernement américain à plusieurs occasions au cours de sa carrière.
Biographie
Un des assistants conseillers du président Richard Nixon de 1970 à 1972, il est l'adjoint de John Dean, le conseiller de la Maison-Blanche en titre durant le scandale du Watergate. Il est une première fois conseiller de la Maison-Blanche sous la présidence de Ronald Reagan de 1981 à 1986. Fielding fait également partie du tribunal chargé de régler le différend sur le traité aérien entre les États-Unis et la Grande-Bretagne (1989-1994), il est membre de la Commission sur la réforme des lois fédérales sur l'éthique en 1989, membre de la Task Force du Département des transports sur les désastres aériens (1997-1998) et membre de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, plus communément appelée Commission du (9/11 Commission). En 2007, un article du New York Times affirme qu'il aurait été l'un des cadres et le conseil juridique de la compagnie militaire privée Blackwater USA, qui a reçu plus d'un milliard de dollars[1] de commandes, principalement en gré à gré, par le Département de la Défense.
Fielding serait un proche du vice-président Dick Cheney, qu'il connait depuis des années et auquel il aurait servi de conseil de manière informelle. Michael Luttig, un ancien juge fédéral qui a travaillé avec Fielding dans l'administration Reagan et est resté proche de lui a déclaré : « Il a une vue ferme, claire, des prérogatives de l'Exécutif mais il comprend aussi bien que quiconque à Washington la nécessité constitutionnelle du compromis. Il n'est pas le genre de personne à prendre des positions absolutistes et ensuite conduire la présidence et le pouvoir exécutif dans l'abîme. Il a du jugement. » [2]
Fielding est le président du National Legal Center for the Public Interest.
Soupçons d'être « Gorge profonde »
En , une équipe d'étudiants en journalisme dirigée par le professeur William Gaines conduisit une étude détaillée des sources matérielles de l'affaire du Watergate les amenant à conclure que Fielding était « Gorge profonde », le pseudonyme donné à leur source par les deux journalistes du Washington Post Bob Woodward et Carl Bernstein[3] qui ont conduit à la révélation du scandale et à la démission du Président Nixon. Plusieurs années auparavant, l'ancien chef de cabinet de la Maison Blanche de Richard Nixon, Bob Haldeman, était aussi arrivé à la même conclusion.
Cela se révéla faux quand l'ancien haut responsable du FBI, W. Mark Felt, annonça en qu'il était « Gorge profonde », information rapidement confirmée par Woodward, Bernstein et le rédacteur en chef du Washington Post Ben Bradlee dans une déclaration publiée dans le journal.
Notes et références
- (en) John M. Broder, James Risen, « Blackwater Tops Firms in Iraq in Shooting Rate », The New York Times, 27 septembre 2007
- (en) Jim Rutenberg, « Reagan Lawyer Ready to Return to White House », The New York Times, (consulté le )
- (en) Timothy Noah, « Was Fred Fielding Deep Throat? », Slate, (consulté le )