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František Stupka

František Stupka (, TedraĹľice[1], Autriche-Hongrie â€“ , Prague) chef d'orchestre, violoniste et pĂ©dagogue.

František Stupka
František Stupka en 1928.
Biographie
Naissance

TedraĹľice (d)
Décès
(Ă  86 ans)
Prague
SĂ©pulture
Nationalité
Activités
Autres informations
Instrument
Distinction
Artiste national (d) ()
Plaque commémorative

Biographie

František Stupka est nĂ© dans un petit village près de Sušice au sud-ouest de Prague. Il Ă©tudie avec Otakar Sevcik et Michael Serbulova. Après son diplĂ´me de violon en 1901, dans les annĂ©es 1902 Ă  1919, il est professeur au conservatoire d'Odessa, oĂą il travaille Ă©galement en tant que premier violon sous la direction de Joseph Pribika, puis chef d'orchestre lui-mĂŞme. Il fonde un quatuor Ă  cordes composĂ© de membres tchèques : Jaroslav Kocian, Frantisek Stupka aux violons, Joseph Perman Ă  l'alto et Ladislav Zelenka au violoncelle. Entre 1919 et 1946, il est chef de l'Orchestre philharmonique tchèque (en mĂŞme temps que Vaclav Talich) et dans les annĂ©es 1946 Ă  1956, il est le chef d'orchestre et le directeur artistique de la Philharmonie morave (en) d'Olomouc tout juste fondĂ©e. Ă€ cette mĂŞme Ă©poque, de 1947 Ă  1951, il est Ă©galement professeur de l'AcadĂ©mie Janáček des arts musicaux Ă  Brno. Il prend sa retraite en 1956, mais dirige encore jusqu'Ă  son dĂ©cès. Parmi ses Ă©lèves on compte Václav Smetáček.

En tant qu'interprète il a particulièrement cultivĂ© BedĹ™ich Smetana, AntonĂ­n Dvořák, Leoš Janáček et Tchaikovski. En , il crĂ©er la Rhapsodie Vardar, op. 16 du compositeur bulgare Pantcho Vladiguerov, dans sa version orchestrale, lors d'un festival de musique bulgare Ă  Prague[2].

Il est aux côtés de Břetislav Bakala, Rafael Kubelík, Vaclav Talich et Karel Ancerl, l'un « des très grands chefs d'orchestre tchèques[3] » du XXe siècle. Sans doute moins connu en raison de l'absence d'une carrière internationale[4] et du peu d'enregistrements au disque qu'il laisse.

František Stupka est le grand oncle du violoncelliste tchèque Františka Brikcia.

Hommages

En 1954, il est fait artiste Ă©mĂ©rite de son pays. Une rue de Prague, dans le quartier Nord d'Holešovice est nommĂ©e de son nom (« Stupkova ») en son honneur[5], ainsi qu'Ă  Olomouc.

Discographie

  • Dvořák
    • Symphonie no 8 et 9 - Orchestre philharmonique tchèque (concerts, et , Panton 010447-8)[6] - [7]
    • Concerto pour violoncelle - AndrĂ© Navarra, violoncelle ; Orchestre de la radio de Prague (1951, Multisonic 31 0039-2)
  • Tchaikovski

Bibliographie

  • (cs) VladimĂ­r Ĺ efl, O věčnĂ© touze, podtitul: PříbÄ›h dirigenta národnĂ­ho umÄ›lce profesora Františka Stupky, vydal Panton v roce 1975, Monografie o Františku Stupkovi [8]

Source

  • (cs) PříruÄŤnĂ­ slovnĂ­k nauÄŤnĂ˝ ÄŚSAV, Praha 1967, IV. dĂ­l.

Notes et références

  1. (cs)Extrait de naissance et baptĂŞme
  2. (ru) Vladiguerov période 1920–30 et photo avec Stupka, sur vladigerov.org
  3. René Trémine, livret de présentation de l'édition Karel Ancerl volume 1, Tahra TAH 117-119 (1995) p. 7.
  4. (en) Brève présentation de František Stupka
  5. (cs) Photos (2005) sur prago.info
  6. (en) Revue de l'enregistrement de Christopher Dyment [PDF] (1978) p. 272–274 sur le site de l’Association for Recorded Sound Collections (ARSC).
  7. Autre bref commentaire (en) d'Arthur Blomfield sur morethanthenotes.com (littéralement plus que les notes ou au-delà des notes…), comparant Stupka à un Clemens Krauss tchèque.
  8. http://sksnv.dyndns.org/zaznam.php?vydanie=30200

Liens externes

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