Francisco Cajigal de la Vega
Francisco Cajigal de la Vega (Parfois orthographié Francisco Caxigal de la Vega) (Cantabrie, Espagne, 6 février 1691-Cantabrie, Espagne, 1777) était un officier de l'armée espagnole, gouverneur de Cuba, et Vice-roi par intérim de Nouvelle-Espagne, du 28 avril 1760 au 5 octobre 1760.
Francisco Cajigal de la Vega | |
Francisco Cajigal de la Vega | |
Fonctions | |
---|---|
Vice-roi de Nouvelle-Espagne | |
– (5 mois et 7 jours) |
|
Monarque | Charles III d'Espagne |
PrĂ©dĂ©cesseur | AgustĂn de Ahumada y VillalĂłn |
Successeur | JoaquĂn de Montserrat |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cantabrie, Espagne |
Date de décès | (à 85-86 ans) |
Lieu de décès | Cantabrie, Espagne |
|
|
Vice-roi de Nouvelle-Espagne | |
Cajigal est lieutenant général de l'armée royale espagnole et chevalier de l'Ordre de Santiago.
Au moment de la mort du Vice-roi AgustĂn de Ahumada y VillalĂłn, il est gouverneur de Cuba (depuis 1747). L'Audiencia de Mexico a en sa possession des ordres scellĂ©s Ă ouvrir en cas de dĂ©cès de Ahumada, ceux-ci dĂ©signent Cajigal pour occuper le poste de Vice-roi sur une base intĂ©rimaire. Il prend la mer Ă La Havane et arrive Ă Veracruz le 28 mars 1760. Il reste Ă Veracruz quelques jours attendant un vĂ©hicule pour le conduire Ă Mexico, oĂą il fait son entrĂ©e officielle le 28 avril 1760 et prend en charge le gouvernement.
Il travaille à la réforme de la comptabilité de la trésorerie. Il supprime les taxes sur les produits en fer et en acier afin de stimuler la construction et l'industrie minière du fer. Pour augmenter les revenus, il vend le monopole de la production de cartes à jouer et afferme la perception des droits de douane à Veracruz pour cinq années. Il prend des mesures pour tonifier les économies de Floride et Panzacola.
Il accroît les troupes de l'armée régulière de Nouvelle-Espagne à 2921 hommes. Il nomme son fils, Juan Manuel, commandant de la compagnie de cavalerie des gardes du Vice-roi.
Lors de l'accession au trône d'Espagne de Charles III, une amnisite générale est décrétée. En Nouvelle-Espagne on ne libère que peu de prisonniers car les exceptions à cette "amnistie générale" sont nombreuses.
Ce Vice-roi ne fut pas considéré comme très honorable, il a exigé un salaire élevé (40 000 pesos par an) et un important dédommagement pour son retour de Mexico à La Havane (6 000 pesos).
Il remet le gouvernement de la colonie Ă son successeur, JoaquĂn de Montserrat, le 5 octobre 1760 et rentre Ă La Havane pour y reprendre ses fonctions de gouverneur.
Annexes
Bibliographie
- (es) Articke « Mendoza, Antonio de », Enciclopedia de Mexico, v. 9. Mexico City, 1988
- (es) Articke « Mendoza, Antonio de », Encyclopædia Britannica, v. 6. Chicago, 1983
- (es) GarcĂa Puron, Manuel, Mexico y sus gobernantes, v. 1. Mexico City: JoaquĂn Porrua, 1984.
- (es) Orozco L., Fernando, Fechas HistĂłricas de Mexico. Mexico City: Panorama Editorial, 1988, (ISBN 968-38-0046-7).
- (es) Orozco Linares, Fernando, Gobernantes de Mexico. Mexico City: Panorama Editorial, 1985, (ISBN 968-38-0260-5).