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Francis Egerton (8e comte de Bridgewater)

Francis Henry Egerton, 8e et dernier comte de Bridgewater ( – ), connu en tant que l'hon. Francis Egerton jusqu'en 1823, est un noble excentrique, théologien naturel et pair britannique[1].

Francis Egerton
Comte de Bridgewater
Écu d'Egerton
Titres de noblesse
Comte de Bridgewater
Vicomte Brackley (en)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Père
John Egerton, prince-Ă©vĂŞque de Durham (m. 1787)
Mère
Lady Anne Sophia Grey (d)
Fratrie
John Egerton, 7e comte de Bridgewater (m. 1823)
Autres informations
Membre de

Biographie

Francis Henry Egerton, 1824

Fils de John Egerton, prince-évêque de Durham, il succède en 1823 aux titres familiaux au mort de son frère aîné, le 7e comte de Bridgewater.

Egerton fait ses études à Christ Church, Oxford. Ordonné en 1777, il assume une prébende de Durham en 1780, avant de succéder aux deux bénéfices familiales dans le Shropshire.

Anglo-catholique émigré après être devenu chapelain de Saint-Jean en France, il achète en 1815 au duc de Noailles le Grand Hôtel de Noailles, rue Saint-Honoré à Paris [2] et y habite jusqu'en sa mort en 1829. Lors de la vente de l'Hôtel par ses héritiers la Ville de Paris a déjà annoncé son intention de percer deux nouvelles voies à cet emplacement. Les acquéreurs vont rapidement démolir les bâtiments et lotir les jardins pour y implanter de nouveaux immeubles en particulier sur la nouvelle rue d'Alger [3]

En Angleterre, il est fellow d'All Souls, de la Royal Society (FRS) et de la Society of Antiquaries (FSA)[4]

HĂ©ritage

Le comte lègue par testament Ă  la SociĂ©tĂ© royale de Londres une somme de 8 000 livres sterling pour ĂŞtre distribuĂ©e entre plusieurs auteurs qui se chargeraient de rĂ©diger des ouvrages ayant pour but de dĂ©montrer la puissance et la sagesse de Dieu. Cette fondation fait naĂ®tre notamment des ouvrages composĂ©s par John Herschel, William Buckland, Charles Bell, Thomas Chalmers, William Whewell, connus sous le nom de « TraitĂ©s de Bridgewater »[5].

Voir aussi

Notes

  1. www.cracroftspeerage.co.uk
  2. Monin, Henri et Lazard, Lucien, Sommier des biens nationaux de la Ville de Paris, Paris, Léopold Cerf, 1920, t. 1, De la première à la quatrième municipalité, art. 168, p. 48 (Consulter sur Gallica).
  3. Contrairement aux affirmations de plusieurs auteurs, l'hôtel de tourisme Saint-James et Albany dont l'entrée principale se trouve rue de Rivoli, n'est pas implanté sur le terrain de l'ancien Hôtel de Noailles, mais sur celui de l'ancien Hôtel de Boullongne (Alexandre Gady, Les Hôtels particuliers de Paris, du Moyen Âge à la Belle Époque, Éditions Parigramme, 2008 ; 2e éd. corrigée, 2011, p. 307)
  4. www.sal.org.uk
  5. www.royalsociety.org

Liens externes

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