Françoise Laurent-Perrigot
Françoise Laurent-Perrigot, née Perrigot, est une femme politique française, née le à Nîmes.
Françoise Laurent-Perrigot | |
Fonctions | |
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Présidente du conseil départemental du Gard | |
En fonction depuis le (2 ans, 7 mois et 5 jours) |
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Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Prédécesseur | Denis Bouad |
Conseillère générale puis départementale du Gard | |
En fonction depuis le (41 ans, 9 mois et 20 jours) |
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Élection | |
RĂ©Ă©lection | 17 mars 1985 29 mars 1992 22 mars 1998 28 mars 2004 27 mars 2011 29 mars 2015 27 juin 2021 |
Circonscription | Canton de LĂ©dignan (1981-2015) Canton de Quissac (depuis 2015) |
Conseillère municipale d'Aigremont | |
En fonction depuis (13 ans) |
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RĂ©Ă©lection | 23 mars 2014 15 mars 2020 |
Sénatrice française | |
– (5 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | 21 septembre 2008 |
Circonscription | Gard |
Groupe politique | SOC |
Maire d'Aigremont | |
– (25 ans) |
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Prédécesseur | Georges Maurin |
Successeur | Claude Castanet |
Biographie | |
Nom de naissance | Françoise Arlette Jacqueline Perrigot |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nîmes (Gard) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1969-2010 ; depuis 2011) |
Profession | Retraitée de la fonction publique |
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Biographie
Carrière politique
Françoise Arlette Jacqueline Perrigot (épouse Laurent)[1] est la petite-fille maternelle de Léon Castanet[2].
Elle est la fille de Francis Perrigot, conseiller général du Gard pour le canton de Lédignan jusqu'à mort en 1981[3]. Son frère, Jean-Jacques Perrigot, est directeur général adjoint des services du conseil général[4], puis directeur général du conseil départemental en 2020, tandis que son ancienne belle-sœur, sa fille Stéphanie[alpha 1], son gendre et la mère de ce dernier[5], ainsi que son neveu et sa compagne[6] travaillent aussi au sein de cette instance[7].
Elle fait ses classes à l'école de l'Oratoire, puis au lycée Montaury[8].
Après des débuts comme rédactrice principale à la mairie de Nîmes[9], elle exerce elle-même la profession de chef des services Festivités, puis Retraite du conseil général, pour devenir enfin viticultrice[2], comme son époux Jean-Claude Laurent[8] - [alpha 2].
En 1981, elle succède à son père comme conseillère générale, à la faveur d'une élection partielle.
En 1985, elle est suspendue un temps du PS pour « indiscipline », ayant conservé son soutien au président du conseil général Gilbert Baumet[10]. La même année, elle est élue maire d'Aigremont, bien qu'elle réside à Savignargues[8].
En , impliquée dans l'affaire des offices départementaux[8], elle est condamnée à dix mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende[11] pour emploi fictif[12], vivant alors, à l'en croire, un « épisode vraiment dur »[2]. Le , la commission permanente du conseil général du Gard décide cependant d'une remise gracieuse totale des sommes qu'elle devait[13].
Elle remporte à nouveau le canton de Lédignan en 2004, étant opposée au second tour à Marie-Line Monjiols.
Elle est élue sénatrice du département du Gard lors des élections sénatoriales du . Son suppléant est Laurent Pons, conseiller général du canton d'Alzon et maire de Vissec.
Membre du PS depuis 41 ans[14], elle en est exclue pour deux ans en à la suite de sa candidature aux élections régionales sur la liste conduite par Georges Frêche[15] - [16]. Elle est cependant réintégrée dès le .
Toujours en 2010, elle démissionne de la mairie d'Aigremont au profit de son cousin germain Claude Castanet[8].
En , au second tour des élections cantonales, elle est réélue conseillère générale du canton de Lédignan avec 100 % des suffrages exprimés (hors blancs et nuls), son adversaire du premier tour Bernard Clément ayant retiré sa candidature en sa faveur.
Lors des élections sénatoriales de 2014, dans un contexte de progression de l'UMP, elle perd son siège à la Haute Assemblée.
En 2015, lors des premières élections départementales dans le Gard, elle est élue, en tandem avec Olivier Gaillard, conseillère départementale du canton de Quissac, face au duo FN composé d'Olivier Rolland et Sylvie Vignon. Le 2 avril, elle réintègre l'exécutif départemental comme vice-présidente, avec la délégation au haut débit.
Le , après la démission de Denis Bouad, elle devient la première femme présidente du conseil départemental[17].
Synthèses des mandats
- Depuis 2010 : Conseillère municipale d'Aigremont
- 1985 - 2011 et depuis 2015 : Vice-présidente du conseil général puis départemental du Gard
- Depuis 1981 : Conseillère générale puis départementale du Gard, élue du canton de Lédignan puis du canton de Quissac
- 2008 - 2014 : SĂ©natrice du Gard ; membre du groupe socialiste
- 1985 - 2010 : Maire d'Aigremont
- ? - 2012 : Présidente de la communauté de communes autour de Lédignan
- 1997 - 1998 : Conseillère régionale de Languedoc-Roussillon
Notes et références
Notes
- Par ailleurs maire de Savignargues.
- Qui exerce aussi comme conseiller municipal de Savignargues.
Références
- « Annonces commerciales detail — bodacc.fr », sur bodacc.fr (consulté le ).
- Coralie Mollaret, « FAIT DU JOUR Françoise Laurent-Perrigot : « Je veux que le Département reste à Gauche ! » », sur objectifgard.com, (consulté le ).
- « ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine », sur Objectif Gard (consulté le ).
- http://www.eid-med.org/actualites/visites-leid-med-informe-institutionnels-et-professionnels
- « ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine », sur Objectif Gard (consulté le ).
- « ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine », sur Objectif Gard (consulté le ).
- « ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine », sur Objectif Gard (consulté le ).
- Edith LEFRANC, « Présidente du Département du Gard, Françoise Laurent-Perrigot est la femme de la situation », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Who's Who in France, 2013, p. 1327.
- OLIVIER CLERC., « Après le ralliement de M. Baumet au RPR l'imbroglio politique est total », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- « la conseillère généraledu Gard, Françoise Laurent-Perrigot condamnée à dix mois de prison », page-crime.com.
- Abdel Samari, « ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine », sur objectifgard.com, (consulté le ).
- « Le conseil général du Gard sur la sellette », midilibre.fr.
- « PS : Ils sont exclus et pas pressés d'être réintégrés », nimes.maville.com.
- « Colistiers de Frêche : le PS envoie les lettres d'exclusion pour deux ans », lepoint.fr.
- « PS: la "mission" de réconciliation avec Frêche à l'ordre du jour du bureau national mardi », leparisien.fr.
- Gil Lorfèvre, « Elections : Françoise Laurent-Perrigot, première femme élue présidente du Départemental du Gard », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- Gérard Laudinas, Journal d'une curée de campagne, Au Diable Vauvert, 2010.
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :