François Regnart
François Regnart, né à Douai vers 1540 et mort après 1590, est compositeur flamand, frère de Jacob Regnart (et moins célèbre que lui).
François Regnart
Naissance |
vers 1540 Douai |
---|---|
Décès | vers 1590 |
Activité principale | compositeur, maître de choeur |
Style |
chansons et motets |
Années d'activité | ca. 1555-1590 |
Biographie
Il étudie à l’université de Douai, puis entre dans le chœur de la cathédrale Notre-Dame de Tournai. Fétis prétend qu’il entre ensuite au service de l’archiduc Matthias Ier de Habsbourg vers 1573, d’abord comme maître de chœur puis comme vice-maître de chœur. C’est essentiellement la préface (écrite par son frère Augustin, chanoine de la collégiale Saint-Pierre de Lille) du recueil volume de motets de 1590 composés par lui et ses frères qui donne des informations sur sa vie.
Å’uvres
- Poésies de P. de Ronsard & autres poëtes, mis en musique à quatre & cinq parties par M. François Regnard. – Paris, Adrian Le Roy et Robert Ballard, 1579. RISM R 730, Lesure 1955 n° 234.
- Contient 23 chansons à 4 voix et 27 à 5 voix. Il semble que ce recueil soit repris des Cinquante chansons à quatre et cinq parties du même auteur (Douai, 1575, réédité en 1584 : Persoons 1989 n° 1 et 9, éditions perdues toutes deux).
- Regnart ne met en musique qu’une partie des sonnets (un quatrain ou un sestet) alors que ses contemporains les mettent souvent entièrement en musique. Il s’attache à suivre précisément les nuances de chaque vers, en les traduisant en homophonie ou en contrepoint. Certaines de ces chansons s'inspirent de Guillaume Costeley ou de Roland de Lassus[1].
- Novae cantiones sacrae, quatuor, quinque et se vocum, tum instrumentorum cuivis generi, tum vivae voci aptissimae. Authoribus Francisco, Jacobo, Pascasio, Carolo Regnart fratribus germanis. – Douai, Jean Bogard, 1590. 6 vol. 4° obl. RISM 159010.
- Contient 24 motets de François de 4 à 6 voix, 9 de Jacob, 3 de Pascasius et 3 de Charles, tous frères Regnart.
- Regnart aurait publié un volume de messes à Anvers mais cette information (venant de Fétis) est douteuse.
Bibliographie
- Georges Dottin, La Chanson française de la Renaissance, Paris, PUF, 1984, coll. Que-sais-je ?.
- Guido Persoons, « Joannes I Bogardus, Jean II Bogard en Pierre Bogard als muziekdrukkers te Douai van 1574 tot 1633 en hun betrekkingen met de Officina Plantiniana». De Gulden Passer, 66-67 (1988-1989), p. 613-666.
- François Lesure et Geneviève Thibault, Bibliographie des éditions d'Adrian Le Roy et Robert Ballard (1551-1598). Paris, Société française de musicologie, 1955.
 
Notes
- Dottin 1984, p. 80 et 120.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.