François Dordilly

Pendant la Première Guerre mondiale, l'étudiant[2] François Dordilly s'engage à 20 ans en 1916 pour la durée de la guerre. Dans un premier temps comme aspirant dans l'artillerie, il passe dans l'aéronautique militaire comme observateur en novembre 1916.

Le sous-Lieutenant Dordilly vole au sein de l'escadrille AR 58 (l'emblême de l'escadrille et un coq noir avec une patte levée sur fond jaune) sur le biplan biplace d'observation Dorand AR1 avec son camarade le sous-Lieutenant Léon Thouzellier (pilote). Le 16 septembre 1917, ils sont trois appareils français de l'escadrille et sont attaqués par 5 avions allemands. L'équipage est le seul à se sortir indemne du combat ; il permet, en tirant sur l'ennemi, de permettre au 2ème avion, de rejoindre sa base avec l'observateur blessé. L'autre biplace s'est écrasé, les deux aviateurs sont tués ; l'équipage Thouzellier - Dordilly réussit même sans doute à abattre un avion allemand[3].

Après le conflit, Il obtient son brevet de pilote. Il poursuit son parcours dans l'Armée de l'air (création de l'Armée de l'air en 1934) pendant l'entre-deux-guerres entre affectations dans des escadres en France ou à l'étranger, en état-major et record de distance (4.700 km en 22 heures sur Breguet 19[2]). En septembre 1939, il est lieutenant-colonel et commandant de la chasse de nuit sur la région parisienne[3].

• Officier de la Légion d'honneur, le 28 décembre 1934. (Chevalier le 28 décembre 1924).
• Croix de guerre 1914-1918 (1 citation à l'ordre de l'armée, 1 à l'ordre de la division, 1 à l'ordre du corps d'armée).