François-Antoine Arbaud
François-Antoine Arbaud, né à Manosque et mort le à Gap est un dignitaire français de l'Église catholique, évêque du diocèse de Gap de 1823 jusqu'à son décès.
| François-Antoine Arbaud | ||
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| Biographie | ||
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| Naissance | Manosque |
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| Ordination sacerdotale | ||
| Décès | (à 67 ans) Gap |
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| Évêque de l'Église catholique | ||
| Ordination Ă©piscopale | ||
| Fonctions épiscopales | Évêque de Gap | |
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| .html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
François-Antoine Arbaud est le fils de Louis Arbaud, marchand drapier, et de Louise Sarrasin. Bachelier en théologie de la faculté d'Aix, il enseigne la philosophie au séminaire de cette ville. Ordonné prêtre en 1791, il émigre à Bologne en 1793-1797 avant de revenir en France[1].
Nommé curé de Villeneuve au début du Concordat, il devient vicaire général du diocèse de Digne en 1811, plus spécialement chargé des Hautes-Alpes[1].
Au rétablissement du siège épiscopal de Gap, il en devient l'évêque[2]. Il y est nommé le 13 janvier 1823[1], consacré évêque le 6 juillet 1823 à Issy, par l'évêque de Chartres Jean-Baptiste de Latil et fait son entrée solennelle à Gap le 23 juillet[3].
Il rétablit un séminaire à Gap[2]. Au XIXe siècle, les habitants du diocèse de Gap ont une pratique religieuse austère et une spiritualité exigeante[4].
En 1826, il fait paraître une brochure développant une réfutation des idées de Lamennais. Arbaud initie ainsi une polémique qui met en cause Lamennais et aboutit à sa condamnation par le pape[3]. En 1832, Lacordaire, également mis en cause par Arbaud, se défend en lui répondant[5].
Arbaud meurt dans sa fonction d'Ă©vĂŞque de Gap en 1836[1].
HĂ©raldique
D'argent Ă un pin de sinople[2].
Références
- Jacques-Olivier Boudon, Les élites religieuses à l'époque de Napoléon. Dictionnaire des évêques et vicaires généraux du Premier Empire, Paris, Nouveau Monde éditions / Fondation Napoléon, , 313 p. (ISBN 2-84736-008-5), p. 47.
- FĂ©lix Allemand, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes : avec bibliographie, armoiries, sceaux & portraits, Gap, Imprimerie et librairie alpines, (lire en ligne), p. 52-54.
- Honoré Fisquet, La France pontificale (Gallia christiana), histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l'établissement du christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 17 provinces ecclésiastique. Gap / par M. H. Fisquet,..., Paris, E. Repos, 1864-1873 (lire en ligne), p. 166-168.
- Nadine Vivier, « La pratique religieuse dans le diocèse de Gap au XIXe siècle », dans Serge Brunet et Nicole Lemaitre (dir.), Clergés, communautés et famille des montagnes d’Europe, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire moderne » (no 50), , 422 p. (ISBN 979-10-351-0452-8, DOI 10.4000/books.psorbonne.64279, lire en ligne), p. 355–367.
- Anne Philibert, Lacordaire et Lamennais (1822-1832). La route de la Chênaie, Paris, Cerf, coll. « Histoire religieuse de la France », , 1128 p. (ISBN 978-2-204-08460-4), p. 896.