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Forteresse de Soko Grad (Sokobanja)

La forteresse de Soko Grad (en serbe cyrillique : Соко Град ; en serbe latin : Soko Grad) est située à Sokobanja, dans le district de Zaječar, en Serbie. Elle est inscrite sur la liste des monuments culturels de grande importance de la République de Serbie (identifiant no SK 211)[1].

Forteresse de Soko Grad
Соко Град
Soko Grad
Vue de la forteresse.
Présentation
Type
Début de construction
XIIIe siècle
Commanditaire
Patrimonialité
Coordonnées
43° 38′ 08″ N, 21° 53′ 33″ E
Carte

En serbe, Soko Grad signifie « la ville du faucon », peut-être en raison des fauconniers qui payaient des taxes pour entraîner des faucons[2].

Présentation

Vue générale de la forteresse dans les gorges de la Moravica.

Les ruines de la forteresse sont situées dans les gorges de la rivière Moravica, à km, sur une hauteur escarpée et presque inaccessible[1]. Elle est mentionnée pour la première fois dans les ouvrages de Constantin de Kostenec, connu sous le nom de « Constantin le Philosophe », considéré comme le plus important représentant de la littérature savante du XVe siècle en Serbie[2] - [3]. En revanche, il est établi qu'elle a été construite sur des fondations plus anciennes[1], dont des vestiges subsistent dans la base du donjon et dans une tour du rempart est.

Après être passée sous le contrôle des Ottomans en 1398 ; elle a été partiellement détruite par Musa Çelebi en 1412[1]. Elle a été reprise conjointement par les Serbes et les Autrichiens en 1689 et, à la fin du XVIIIe siècle, elle a été tenue un temps par les Autrichiens. En 1808, alors qu'elle avait perdu l'essentiel de son rôle stratégique, elle a été prise par Hajduk Veljko, un voïvode du Premier soulèvement serbe contre les Turcs. Par la suite, laissée à l'abandon, elle est progressivement tombée en ruines[2].

La forteresse prend une forme irrégulière qui épouse la configuration du terrain. Elle est constituée de deux parties : la « forteresse basse » (en serbe : Donji grad) et la « forteresse haute » (Gornji grad). La forteresse basse, en grande partie détruite, conserve des restes de remparts, une tour carrée et la porte principale de la citadelle qui est plutôt bien conservée[1]. La forteresse haute conserve une tour carrée[1].

Des fouilles archéologiques ont été réalisées sur le site en 1980-1982[1].

Références

Articles connexes

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