Fort de la Haine
Le fort de la Haine était un fort faisant partie de l'enceinte de Mons et situé dans la commune de Ghlin (aujourd'hui, section de Mons).
Histoire
Le fort est construit entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle à proximité de l'Abbaye d'Épinlieu à Ghlin. Construit sur la rivière de la Haine à la traversée du chemin de Mons à Tournai, il ne comprend qu'un ouvrage à cornes non revêtu, lequel est renforcé sur son flanc gauche d'une redoute dite de la Haine[1] - [2] - [3].
En , le fort et la redoute sont démolis et un nouveau fort est construit en remplacement. Il prend la forme d'un pentagone régulier à cinq bastions de faible dimension, couverts chacun par une contre-garde, l'ensemble n'étant pas revêtu. Le fort comprend deux portes, l'une côté Mons, l'autre côté Ghlin, cette dernière étant protégé par deux demi-lunes, la route ne passe cependant plus à travers le fort mais le contourne par le sud[3] - [4] - [5].
Notes et références
Références
- « Plan de Mons », 1693, Recueil des plans des places du Royaume, divisées en provinces, faits en l'an 1693, Volume 1
- Van der Ktoot, Plan de Mons, ville forte capitale du comté d'Hainaut, assiégée par les troupes des alliés sous le commandement du prince d'Orange. La tranchée a été ouverte le 25 septembre 1709, le 20 octobre la ville battit la chamade et se rendit par capitutation et l'ennemi en sortit le 23 du même mois
- « Pl. du fort de la Haine. », plan montrant les anciennes et nouvelles fortifications du fort de la Haine, ainsi que l'ancienne redoute de la Haine conservé aux Archives de l'État à Mons, 14.003 - 2200
- Carte intitulée : Petite carte topographique des emprises de terreins qui ont été, lors de la construction du fort la Hayne, en 1752, aux dames religieuses de l'abbaye d'Epinlieu, á Mons; dressée, en 1767, par le chevalier de Teraillon, major et ingénieur, à l'occasion d'une demande desdites religieuses, tendante à rentrer en jouissance de leurs propriétés.1752-1767, conservé par les Archives générales du Royaume - I 003 - 2038
- Feuille de Casteau, Carte de Ferraris, 1777