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Fondation Onassis

La fondation Onassis, initialement Fondation Alexandre Onassis, a été créée en 1975, par exécution des volontés testamentaires d’Aristote Onassis, avec une double structure, une fondation d’entreprise gérant des activités commerciales dans les secteurs maritimes, immobiliers et dans quelques autres, et une fondation caritative, exerçant principalement dans les domaines culturels, d’éducation et de santé. Disjointe de la fondation d’entreprise, la fondation caritative bénéficie des bénéfices de la première structure. Cette fondation caritative a également une filiale américaine.

Fondation Onassis
Logo de l'organisation
Situation
Création
Ancien nom Fondation Alexandre Onassis
Type Fondation
Organisation non gouvernementale internationale
Siège Vaduz, Liechtenstein
CoordonnĂ©es 37° 58′ 21″ N, 23° 43′ 48″ E
Organisation
Dirigeant Antonis Papadimitriou
Personnes clés Aristote Onassis (fondateur)

Site web

Histoire

Cette Fondation Alexandre Onassis a été créée par Aristote Onassis en mémoire de son fils Alexandre, mort à l'âge de 24 ans dans un accident d'avion en 1973. Aristote Onassis décède à son tour en 1975. Mais il avait stipulé dans un testament rédigé en janvier 1974 que la moitié de sa succession devait être transférée à sa propre mort à une fondation qui serait créée au nom d'Alexandre[1] - [2] - [3]. En 1975, les exécuteurs testamentaires de la succession créent donc deux fondations, constituées à Vaduz, au Liechtenstein : la Fondation d'entreprise, qui agit comme une société de holding pour les intérêts commerciaux sous-jacents, et la Fondation d'utilité publique Alexandre Onassis, qui est l'unique bénéficiaire de la Fondation d'entreprise. Ces fondations sont l’ objet d'âpres batailles juridiques et de luttes pour le pouvoir, mais elles sont finalement dirigées par Stelios Papadimitriou[1] - [4] - [5], ancien avocat personnel et ancien directeur général de l'entreprise de transport maritime d'Aristote Onassis. Stelios Papadimitriou démissionne de la direction de la fondation en juillet 2005 en faveur de son fils Antonis Papadimitriou, puis décède en novembre 2005[6]. Antonis Papadimitriou dirige à la fois la fondation d’entreprise et la fondation curitative, à la tête de deux conseils d’administration distincts.

Cette fondation, bien que discrète sur ses moyens financiers[2], est considérée en 2000 comme l'une des plus importantes d'Europe[7], utilisant ses actifs pour créer des programmes de bourses et de prix, construire des équipements sanitaires, tel que les centres de chirurgie cardiaque et de transplantation cardiaque Onassis à Athènes, doter les universités de chaires d'études grecques et soutenir d'autres projets. Toutes les activités de la Fondation d'intérêt public Alexandre Onassis, sont financées exclusivement par les bénéfices de la Fondation d'entreprise, qui s'engage principalement dans des investissements maritimes et immobiliers[1] - [7]. Les fonds de la fondation proviennent initialement des combustibles fossiles, Aristote Onassis ayant été un des pionniers dans le transport maritime de pétrole et de produits pétroliers au monde[8].

Mission

La culture, l'éducation, l'environnement, la santé et les réalisations sociales sont les principales priorités affichées par la fondation d'intérêt public Onassis. Les activités de la Fondation restent pour autant liées à la Grèce et à la civilisation grecque. La fondation vise à promouvoir la culture et la civilisation grecques dans le monde entier. Dans ce cadre, en 1999, une filiale, la fondation Onassis à New York, a été créée pour diffuser des informations sur le continent américain. Dans le même contexte, la fondation a entrepris la création d'une bibliothèque Onassis pour l'art hellénique et romain au Metropolitan Museum of Art de New York[9], la rénovation et l'équipement de plusieurs bibliothèques, la préservation architecturale et la restauration de sites et de bâtiments dans le monde entier, ainsi que d'innombrables autres activités centrées sur les arts et la culture. En outre, la fondation soutient les études helléniques. Un nouvel espace multiculturel, le Centre culturel Onassis, a également été créé à Athènes, ouvrant ses portes en novembre 2010[10]

Pour soutenir les domaines de la solidarité sociale et de la santé, la fondation a financé un Centre de chirurgie cardiaque Onassis [Onassis Cardiac Surgery Centre ou OCSC] en Grèce en 1992. D'autres projets ont suivi dans le domaine de la santé[11].

Depuis 1978, la fondation décerne aussi des prix internationaux Onassis, à des personnes ou à des organisations dans les domaines de la culture, des réalisations sociales et de l'environnement[12] - [13] - [14].

Références

  1. Maria Malagardis, « Athina Onassis, hellène et les malédictions », Libération,‎ (lire en ligne)
  2. Carole Papazian, « Onassis : un double héritage à l'abri des regards », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  3. Associated Press, « La fille d’Aristote Onassis est la principale héritière de la fortune de son père », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Jon Henley et Helena Smith, « The last Onassis inherits billions - and the legacy of a problem family », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Helena Smith, « Another twist in Onassis saga », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  6. (en) « Onassis Aide Stelios Papadimitriou Dies », Associated Press,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Tamar Lewin, « Behind the Art Show », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Gelina Harlaftis, « The Onassis Fleet, 1946–1975 », Cambridge University Press,‎ , p. 172-204 (DOI 10.1017/9781108573009.009, lire en ligne)
  9. (en) « Onassis Library for Hellenic and Roman Art », sur Metropolitan Museum of Art
  10. Rosita Boisseau, « A Athènes, le somptueux Centre culturel Onassis ouvre dans un contexte de crise », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. (en) « Mitsotakis: Reorganising the National Transplant Organisation is My Personal Pledge », The National Herald,‎ (lire en ligne)
  12. « Les lauréats 1989 de la Fondation Onassis », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  13. Reuter, « Le Prix Onassis à M. Perez de Cuellar », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  14. Olivier Schmitt, « Nominations. Philanthropie », Le Monde,‎ url texte=2009
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