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Florentin Seillière

Le baron Florentin Seillière (, Saint-Mihiel - ) est un industriel, négociant et banquier français.

Florentin Seillière
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Nationalité
Activités
Famille
Enfants
Nicolas Seillière (d)
François-Alexandre Seillière
Parentèle
Autres informations
Distinction

Biographie

Florentin Seillière est le fils de François Sellière, négociant en laine à Saint-Mihiel, dans la Meuse et de Marie-Anne Sellier. Avec son unique frère Aimé (1742-1793) il élargit les activités familiales en devenant fournisseurs des armées, en vêtements et en canons[1]. Ensuite, tous deux créèrent en 1776 une manufacture de drap à Pierrepont (Meurthe-et-Moselle), et obtinrent en 1789 le bail de la forge royale de Ruelle (Charente), dirigée par Ignace de Wendel (1741-1795). Il fait carrière comme fournisseur de drap militaire, car il est capable d'en livrer de grandes quantités en tant fondateur de manufacture. Il s’installa en 1795 comme banquier à Nancy. Il devint également en 1810 président de l'administration des Salines de l'Est. Il fut créé baron de l'Empire par décret impérial du 2 janvier 1814, puis baron héréditaire par lettres patentes du 2 août 1817.

La manufacture de drap était appelée aussi « les tissages de Pierrepont ». Ces tissages employaient 370 ouvriers et 421 ouvrières en 1847, et leur production était achetée surtout par l'armée, pour un chiffre d'affaires qu atteignait près d'un million et demi de francs[2]

Il a épousé Jeanne Françoise Chevalier (1747-1802), qui lui a donné deux enfants. L’un de leurs deux fils, Nicolas Seillière (1770-1844), partit à Paris en 1798 pour y créer une antenne de la banque, rue des Moulins, dans le premier arrondissement[1]. Profitant de la situation catastrophique des finances publiques, il se spécialisa dans le recouvrement des créances publiques détenues par les entreprises travaillant pour les armées. L'autre fils, François-Alexandre Seillière (1782-1850), rejoignit son frère en 1805 et fonda avec lui en 1808 la Banque Seillière-Demachy[3], installée rue Le Peletier (IXe), puis, en 1817, rue de Provence (IXe)[4].

Références

  1. "La Bibliothèque du baron Achille Seillière", par Jean-Paul Fontaine [mercredi 29 janvier 2014]
  2. Metz et la Moselle, de 1814 à 1870 par Henry CONTAMINE
  3. "Ernest-Antoine Seillière - Quand le capitalisme français dit son nom", par Michel J. Cuny et Françoise Petitdemange - 2002
  4. "La Bibliothèque du baron Achille Seillière", par Jean-Paul Fontaine [mercredi 29 janvier 2014]

Voir aussi

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