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Florebo quocumque ferar

Florebo quocumque ferar est une locution latine qui peut se traduire en français par « Je fleurirai partout où je serai porté », voire « Je fleurirai partout où je serai plantée ».

Blason de la Compagnie des Indes où figure la devise.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, elle servit de devise à la Compagnie française des Indes orientales après avoir été choisie par l'académicien François Charpentier au lancement de cette dernière[1]. À ce titre, elle figurait sur le listel doré ornant ses armoiries. En 1722, la devise devient « Spem auget opesque parat » (Elle fait croître l’espérance et prévoit les profits)[2].

Aujourd'hui, cette expression sert de devise à l'île de La Réunion. Aussi, elle figure sur le blason créé pour ce territoire par l'ancien gouverneur Émile Merwart à l'occasion d'une exposition coloniale à Petite-Île en 1925[3]. On la retrouve à nouveau sur un listel doré, mais elle est cette fois enguirlandée par une liane de vanille, ce qui n'était pas le cas autrefois.

« Florebo quocumque ferar Â» est une devise qui est également attribué à la famille Vergriete ou la Maison de Griete[4], une famille de la bourgeoisie et noblesse flamande relevant de la seigneurie de Cassel. Son nom désignant une fleur, la marguerite, se rattache à cette devise depuis le XVIe siècle.

Notes et références

  1. (en) Henri Martin, Martin's History of France: The Age of Louis XIV, Volume 1, Walker, Wise and Company, (lire en ligne), p. 104,106
  2. E. Zay, Histoire monétaire des colonies françaises, p. 272, J. Montorier, Paris, 1892
  3. Claude Argyll, Escale aux Mascareignes: île de la Réunion, île Maurice, J. Crès, (lire en ligne), p. 295
  4. « Mémoires de Théodore Leuridan, commandeur de Saint-Grégoire-le-Grand, ancien bibliothécaire-archiviste de la ville de Roubaix Â», dans Les Vieilles familles flamandes, p. 16 l.21.
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