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Fleur d'Issendolus

Fleur d'Issendolus, sainte Fleur ou Flore, traduit de Flor, nom attesté en langue originale gasconne, était religieuse de l'ordre des Hospitaliers dans l'Hôpital-Beaulieu d'Issendolus dans le Quercy. Elle est morte en 1347. Elle est considérée comme sainte par l'Église catholique et est fêtée le [1].

sainte Fleur
Image illustrative de l’article Fleur d'Issendolus
Plaque commémorative
Naissance ou
Maurs
Décès
Nationalité française
Ordre religieux Ordre de Saint-Jean
de JĂ©rusalem
Vénérée par Catholiques[1]
FĂŞte

Cet hôpital fut fondé en 1246 par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Biographie

Sainte Fleur est nĂ©e Ă  Maurs en 1300 ou 1309, en Auvergne, dans la famille noble de Corbie, comptant neuf enfants[2]. Son père s'appelait Pons de Corbie et sa mère Melhors de Merle. Fleur fit profession Ă  l’âge de 14 ans. Elle subit les tentations mais y rĂ©sista par le travail et la prière[3].

Elle entra dans l’ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem Ă  l’hĂ´pital Beaulieu (commune d’Issendolus), au diocèse de Cahors, dans la Langue de Provence. Ses vertus et son humilitĂ© profonde la rendirent le modèle de ses compagnes. Elle fut favorisĂ©e de faveurs extraordinaires, et surtout d'extases, lorsqu’elle recevait la sainte communion. Elle opĂ©ra aussi des miracles pendant sa vie et après sa mort, survenue vraisemblablement le [2]. 13 ans après sa mort, son corps fut levĂ© de terre et exposĂ© Ă  la vĂ©nĂ©ration des fidèles, par ordre de l’évĂŞque de Cahors[2] Bertrand de Cardaillac.

Sa vie

Son existence n'est connue que par le récit de son confesseur qui écrivit sa vie. Le texte latin original a disparu, mais une traduction gasconne dans le troisième quart du XVe siècle est restée sous le nom de : « Vida e miracles de S. Flor ». Le texte a été publié par Clovis Brunel en 1946[2].

Sources et références

  1. (fr) Saint Fleur sur nominis
  2. Bertrand Galimard-Flamigny, Histoire de l'Ordre de Malte, Paris, Perrin, , 364 p. (ISBN 2-262-02115-5), p. 315-316
  3. Abbé Christian-Philippe Chanut, « 5 octobre - Sainte Flore, religieuse hospitalière de Saint-Jean », sur http://missel.free.fr/index.php (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Edmond Albe, « Les religieuses hospitalières de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem au diocèse de Cahors », Revue d'histoire de l'Église de France, no 112,‎ , p. 180-220 (lire en ligne)
  • (oc) Clovis Brunel (Ă©diteur), « Vida e miracles de sancta Flor », dans Analecta Bollandiana, t. LXIV, Bruxelles, , chap. I et II, p. 5-49, compte rendu par Jacques Monfrin, dans Bibliothèque de l'École des chartes, 1948, t. 107,no 1, p. 128-129 (lire en ligne)
  • Bernard Montagnes, « Une sainte quercynoise de l'ordre de l'HĂ´pital : sainte Fleur (†1347) », dans Les ordres religieux militaires dans le Midi (XIIe-XIVe siècle), Toulouse, Ă©ditions Privat, coll. « Cahiers de Fanjeaux 41 », (ISBN 978-2-7089-3455-9), p. 115-135

Liens externes

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