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Finale de la Coupe du monde de football 1990

La finale de la Coupe du monde de football 1990 est le match de football concluant la 14e Coupe du monde, organisée en Italie. Elle a lieu le au Stade olympique, à Rome, à vingt heures, heure locale. L'Allemagne de l'Ouest s'impose face à l'Argentine par un but à zéro. Ce troisième titre mondial arrive quelques mois seulement avant la réunification allemande en octobre 1990.

Finale de la Coupe du monde de football de 1990
Image illustrative de l’article Finale de la Coupe du monde de football 1990
Le Stade olympique de Rome, hĂ´te de la finale.
Contexte
Compétition Coupe du monde de football de 1990
Date
Stade Stade olympique
Lieu Rome, Drapeau de l'Italie Italie
Affluence 73 603 spectateurs
RĂ©sultat
Allemagne de l'Ouest 1 - 0 Argentine
Mi-temps 0 - 0 0
Acteurs majeurs
Arbitrage Edgardo Codesal MĂ©ndez
Navigation

C'est la première fois dans l'histoire de la compétition qu'une finale accouche d'un score avec moins de trois buts marqués[1], que le vainqueur ne marque pas au moins deux buts et que le vaincu ne marque pas le moindre but. C'est aussi la première finale dans laquelle un joueur est expulsé : Pedró Monzon (entré à la mi-temps), suivi un peu plus tard par son coéquipier Gustavo Dezotti[2].

Le parcours des deux finalistes

Premier tour (groupe D)

Huitième de finale

Quart de finale

Demi-finale

Premier tour (groupe B)


Match d'ouverture
Argentine 0 - 1 Cameroun Stade Giuseppe Meazza, Milan
18 h
Omam-Biyik But inscrit après 67 minutes 67e Spectateurs : 73 780
Arbitrage : Michel Vautrot
Rapport
Argentine 1 - 1 Roumanie Stadio San Paolo, Naples
21 h
MonzĂłn But inscrit après 63 minutes 63e Balint But inscrit après 68 minutes 68e Spectateurs : 52 733
Arbitrage : Carlos Silva Valente
Rapport

Huitième de finale

Quart de finale

Demi-finale

Résumé

Le match le plus important du tournoi oppose une nouvelle fois l'Allemagne à l'Argentine et livre une finale bien moins flamboyante que la précédente au Mexique en 1986, assurément la moins spectaculaire jusqu'alors dans l'histoire. La Mannschaft part pourtant grande favorite face à l'Albiceleste en totale réussite jusque-là malgré son jeu décevant, et néanmoins défensivement efficace (« lucky loser » du premier tour qualifiée en tant que « meilleur troisième », deux fois consécutivement qualifiée aux tirs au but en quart et en demi finale), d'autant plus que l'Argentine est privée de quatre de ses titulaires dont Caniggia. Les Allemands, qui ont raté leurs deux finales précédentes en 1982 et 1986, sont sous pression et manquent de tranchant en attaque, ce qui fait les affaires des Argentins en confiance, parfaitement organisés, préparés à défendre et qui n'ont manifestement qu'une idée en tête : tenir le score nul et contrer, la perspective de la prolongation et des tirs au but leur convenant parfaitement (à la différence des Allemands). Pour la deuxième fois dans l'histoire en effet, la finale n'est pas à rejouer en cas d'égalité après prolongation, ce qui rajoute un brin de la tension supplémentaire. En seconde période les joueurs de la RFA se procurent trois occasions franches, et auraient pu bénéficier d'un penalty juste avant l'heure de jeu, à la suite d'une intervention douteuse de Goycochea sur Augenthaler[3]. La domination allemande commence à peser, les joueurs argentins multiplient les fautes et sont à la limite de la rupture. Le onze argentin se trouve d'abord réduit à dix après l'exclusion de Monzon pour un tacle dangereux sur Klinsmann. Puis à neuf minutes de la fin du temps règlementaire, c'est au tour de Sensini de commettre la faute fatale (mais peu évidente) dans la surface en déséquilibrant Rudi Voeller. La contestation argentine ne changera rien à la décision de l'arbitre de désigner le point penalty. Andreas Brehme marque sans trembler et donne un avantage mérité aux Allemands, enfin soulagés, l'issue de la finale ne faisant plus de doute. Réduite à neuf après une nouvelle expulsion (Dezzoti), l'Argentine n'a en effet pas les moyens de revenir dans la partie. L'Allemagne est sacrée championne du monde pour la troisième fois.

Le penalty le plus important de la carrière d'Andreas Brehme

Plus tard Andreas Brehme racontera que dans l'Ă©quipe trois joueurs dont lui, Ă©taient les tireurs de penalty, les deux autres protagonistes Ă©tant Lothar Matthaus et Rudi Völler. Le premier ne se sentait pas très bien Ă  ce moment-lĂ  et Völler quant Ă  lui avait subi la faute de son adversaire et n'Ă©tait pas forcĂ©ment dans les meilleures conditions psychologiques. Avant qu'il ne s'avance devant le gardien Sergio Goycochea et mette le ballon au point de penalty, Rudi Voeller lui aurait dit « Si tu marques nous sommes champions du monde ». Ces mots ont Ă©tĂ© une pression plus importante sur les Ă©paules du joueur de l'inter Milan[4]. Brehme tire le ballon du pied droit alors qu'il Ă©tait gaucher[5].

Feuille de match

RFA
Argentine

Notes et références

  1. Maxime Dupuis, « Coupe du monde 1990 : la rétro (victoire de la RFA en Italie) », sur eurosport.fr, (consulté le ).
  2. Chérif Gemmour, « Pourquoi le Mondial 1990 est le plus moche de toute l'histoire », .
  3. « Penal de Goycochea a Augenthaler - Final Italia 90' » (consulté le ).
  4. FIFA.com, « Un empereur, un penalty et un génie battu », sur fifa.com, (consulté le ).
  5. FIFA.com, « A onze mètres de la légende », sur fifa.com, (consulté le ).

Bibliographie

  • Roger Zabel et Thierry Roland Football 1990. L'annĂ©e du football racontĂ©e par l'Ă©quipe de TĂ©lĂ©foot.


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