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Fernald Virelevent

Fernald Virelevent est un personnage fictif des DĂ©sastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, sĂ©rie de livres Ă©crite par Daniel Handler sous le pseudonyme de Lemony Snicket. Durant la plus grande partie de la sĂ©rie, il est uniquement dĂ©signĂ© comme « L'Homme aux Crochets Â» : il en possède effectivement deux Ă  la place de ses mains amputĂ©es (dont est son surnom).

Biographie du personnage

Avant les évènements relatés dans la série

La mère de Fernald et Fiona (sa petite sœur), pour des raisons inconnues, s'est remariée avec le Capitaine Virelevent. On ne sait rien du père de Fernald, et que très peu de sa mère, membre de la société secrète VDC tout comme son beau-père ; il insiste souvent sur le fait que Virelevent n'est pas son nom de famille. La majeure partie de son enfance semble avoir été passée à bord du sous-marin Queequeg, dont son beau-père est le capitaine. Il fut entraîné très jeune à devenir un membre complet de VDC et participa même à certaines activités des volontaires, tels que le dressage de poissons détecteurs de fumée. D'abord enthousiaste quant à ce style de vie, son adolescence fut marquée par des altercations de plus en plus violentes avec son beau-père, qu'il trouvait entre autres défauts autoritaire et borné, incapable de lui laisser la moindre liberté. La mort de sa mère a également pu jouer un grand rôle dans cet affrontement (même si l'on ne sait pas exactement à quel moment celle-ci est décédée). Il finit par trahir les VDC "nobles" en entrant dans la troupe d'Olaf. Interrogé sur son choix, il répond avoir trahi car il pensait que travailler pour Olaf serait une expérience amusante et "glamour." Néanmoins, il regrette d'avoir eu à commettre beaucoup plus de crimes qu'il ne l'avait prévu. Sa trahison semble être devenue officielle lors de l'incendie de l'Aquacentre Amberlu (que curieusement, son beau-père aurait contribué à allumer). Ses actes furent relatés par un article publié par Jacques Snicket dans le Petit Pointilleux, qui l'accusait d'avoir allumé le dit incendie. Fernald se réfère à cet évènement comme "le pire jour de toute sa vie" ; il était inenvisageable à partir de cet évènement de "retourner en arrière," et pourtant Fernald commençait déjà à regretter ses choix. Son beau-père garda une rancune particulièrement prononcée envers lui, ce qui l'empêcha de revoir sa sœur Fiona. À partir de cet instant, Fernald resta un membre permanent de la troupe d'Olaf.

Durant la série

  • En tant que membre de la troupe d'Olaf, Fernald est au dĂ©but de la sĂ©rie un personnage secondaire dont le rĂ´le se borne Ă  exĂ©cuter les plans d'Olaf. Ses deux crochets terrifient les trois orphelins Baudelaire, qu'il mĂ©prise ouvertement et s'amuse Ă  effrayer. Il ne voit les enfants que comme des moyens de s'enrichir.
  • Dans 'Tout commence mal...', Fernald dĂ©joue le plan mis en place par Violette pour libĂ©rer sa sĹ“ur. NĂ©anmoins, les orphelins Baudelaire rĂ©ussissent Ă  dĂ©jouer les plans d’Olaf aux yeux de tous ; Ă  partir de cet instant, Fernald devient, par sa complicitĂ© avec le Comte, un hors la loi, tout comme le reste de sa troupe.
  • Dans 'Le Laboratoire aux serpents', Fernald aide Olaf dans ses plans. Il se fait passer pour un mĂ©decin (E.Flocamot) censĂ© spĂ©cifier que la mort du Docteur Montgomery n’est pas accidentelle. Le plan Ă©choue une fois de plus.
  • Durant le sĂ©jour des Baudelaire Ă  l’institut Prufrock dans 'Piège au collège', Fernald devient le portier des d’Eschemizerre, en prĂ©vision du rapt des Beauxdraps. Il rĂ©ussit Ă  empĂŞcher une importante missive de Jacques Snicket d’être rendue Ă  JĂ©rĂ´me, ce qui aura des consĂ©quences dramatiques.
  • Dans 'Ascenseur pour la peur', Fernald est chargĂ© de surveiller les enfants Baudelaire sans se faire identifier, grâce Ă  son dĂ©guisement de portier. C’est Ă©galement lui qui achète le lot dans lequel sont enfermĂ©s les triplĂ©s Beauxdraps, rĂ©ussissant Ă  distraire l’attention des Baudelaire.
  • Dans 'Panique Ă  la clinique', Fernald (sous le nom de Dr.Tecoma) est l’un des faux mĂ©decins qu’Olaf utilise pour parvenir Ă  ses fins. Le plan Ă©chouant une fois de plus, Fernald et le reste de la troupe se voient forcĂ©s de mettre le feu Ă  la clinique Heimlich pour effacer leurs traces.
  • Dans 'La FĂŞte fĂ©roce', Fernald assiste une fois de plus Olaf dans ses plans. C’est lui qui rĂ©vèle sans le vouloir aux Baudelaire la localisation probable de leurs parents.
  • Dans 'La Pente glissante', Fernald, bien que prĂ©sent, obtient un rĂ´le statique, comme le reste de la troupe. Ă€ la fin du tome, il est enlevĂ© par les aigles d’Olaf jusqu’à son sous-marin.
  • Dans 'La Grotte gorgone', chassant le sous-marin Queequeg dans sa recherche du sucrier, Fernald retrouve contre toute attente sa sĹ“ur Fiona, en mission avec les enfants Baudelaire. MĂŞme si celle-ci est Ă©mue de le revoir après tant d’annĂ©es, elle ne peut s’empĂŞcher de lui faire de vifs reproches quant Ă  ses choix de vie ; par un chantage affectif, elle rĂ©ussit Ă  le convaincre de l’aider, avec les Baudelaire, Ă  Ă©chapper aux griffes d’Olaf. Contemplant ses diffĂ©rents actes, Fernald accepte Ă  la condition qu’il puisse rejoindre l’équipage de Fiona. Celle-ci accepte avec enthousiasme, tandis que les Baudelaire font preuve d’une mĂ©fiance immĂ©diate. Le plan d’évasion de Fernald ne se passe pas tout Ă  fait comme prĂ©vu : si les orphelins parviennent Ă  rejoindre le Queequeg, Fernald et Fiona rencontrent le reste de la troupe sur la route. Pour empĂŞcher la tentative d’évasion de tomber Ă  l’eau, Fernald a l’idĂ©e de faire croire que les orphelins sont encore emprisonnĂ©s et que Fiona a dĂ©cidĂ© de rejoindre la troupe d’Olaf. Les orphelins font face Ă  une grave dĂ©convenue lorsqu’ils dĂ©couvrent plus tard que celle-ci a effectivement dĂ©cidĂ© de rejoindre la troupe, dĂ©sirant rester auprès du seul membre qui lui reste de sa famille. NĂ©anmoins, elle permet aux Baudelaire de fuir loin d’Olaf.
  • Dans 'Le PĂ©nultième PĂ©ril', Olaf rĂ©vèle que Fiona et Fernald ont quittĂ© la troupe dès qu’ils l’ont pu et ont volĂ© son sous-marin. Un autre passage du livre indique que Fernald est en train de combattre les triplĂ©s Beauxdraps Ă  bord de leur aĂ©rostat.

Divers

  • Fernald est le seul membre de la troupe d’Olaf Ă  avoir utilisĂ© par deux fois un dĂ©guisement. C’est Ă©galement le membre de la troupe originelle Ă  ĂŞtre restĂ© le plus longtemps aux cĂ´tĂ©s d’Olaf (quoiqu'EsmĂ© en ait probablement fait partie avant le premier tome).
  • Dans l’adaptation cinĂ©matographique de la sĂ©rie, Fernald reste un personnage mineur, mais l’on fait un clin d’œil Ă  son histoire ; on le voit dĂ©guisĂ© en pirate Ă  la fin du film (son beau-père l’accuse de piraterie dans un passage du onzième tome).
  • Bien que les antagonistes des DĂ©sastreuses Aventures soient souvent quelque peu sujets Ă  stĂ©rĂ©otypes, ou unidimensionnels, Fernald est l’un de ceux qui ont disposĂ© d’une vĂ©ritable profondeur psychologique. Il refuse la bipolaritĂ© morale avec laquelle les enfants Baudelaire tendent Ă  sĂ©parer les individus : selon lui, l’on est jamais « bon » ou « mauvais, » mais toujours entre ces deux extrĂŞmes.
  • Bien que les enfants Baudelaire en aient beaucoup voulu Ă  Fernald d’avoir convaincu Fiona de trahir son camp, l’on peut se demander si ce n’était pas la meilleure option sur le plan pratique, et la seule façon de protĂ©ger Fiona. Ce choix a après tout permis aux Baudelaire d’échapper Ă  Olaf. Le pragmatisme de Fernald est d’autant plus possible que lui et Fiona ont quittĂ© la troupe d’Olaf dès qu’ils l’ont pu, ce qui suggère bien que leur loyautĂ© Ă  ce bord du schisme Ă©tait feinte.
  • La façon dont Fernald a Ă©tĂ© amputĂ© des deux mains reste inconnue. QuestionnĂ© par un fan sur ce mystère, Handler avait promis dans une interview de donner une explication Ă  ce fait dans un prochain tome ; mais ce ne fut pas le cas. Il a dĂ©libĂ©rĂ©ment rĂ©vĂ©lĂ© que les origines de ces crochets n’avaient pas Ă©tĂ© sujettes Ă  la moindre rĂ©flexion de sa part, cependant on peut imaginer que les sangsues carnivores du lac Chaudelarmes ne soient pas innoncentes dans son amputation. Dans l'adaptation tĂ©lĂ©visĂ©e, il perd ses mains dans l'incendie de l'aquacentre Amberlu.
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