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Ferdinand Schubert

Ferdinand Lukas Schubert, né le à Vienne, et mort le à Vienne, est un professeur, organiste et compositeur autrichien. Il est le frère aîné de Franz Schubert.

Ferdinand Schubert
Ferdinand Schubert en 1850. Lithographie de Josef Kriehuber.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  64 ans)
Vienne
Nationalité
Activités
Père
Franz Theodor Schubert (d)
Fratrie
Autres informations
Instrument
Orgue (en)

Formation

Comme ses frères Franz et Ignaz, il reçoit de son père Franz Theodor (1760 ou 1763-1830) un enseignement musical. Dans le quatuor à cordes familial, où son père joue du violoncelle et Franz de l'alto, il jouera du violon avec son frère Ignaz.

Il Ă©tudia, en 1807 et 1808, Ă  la Normalhauptschule de Vienne.

Capable d'exécuter des concertos sur l'orgue à l'âge de treize ans, il devient plus tard l'un des meilleurs organistes de Vienne.

En 1810, il obtient le poste de professeur adjoint à la Maison des Orphelins, et celui de professeur titulaire en 1816. Cette année-là, il épouse Anna Schulle en premières noces. Nommé professeur de l'École Normale de Vienne en 1824, il en devient directeur en 1851.

Compositeur

À la demande de ses supérieurs, il dut s'essayer assez tôt à la composition musicale, et demanda l'aide de son frère Franz. En 1818, son premier requiem, le Requiem allemand opus 2, qui lui permit d'obtenir un emploi comme organiste et maître de chapelle, est en fait l'œuvre de Franz Schubert (D 621)[1]. Par la suite, il composa cependant lui-même.

Si Ferdinand Schubert a puisé dans la musique de son frère, il lui a aussi été profitable en éditant plusieurs de ces œuvres.

À l'automne 1828, son frère Franz emménage chez lui, et le Requiem, opus 9, est exécuté le en sa présence. Franz, malade, décèdera le à l'âge de 31 ans. Le Requiem de Ferdinand est probablement la dernière interprétation musicale à laquelle aura assisté Franz Schubert.

Après le décès de sa première femme, Ferdinand épouse Thérèse Spazierer en 1832. De ses deux mariages, il a eu respectivement quinze et vingt-et-un enfants, dont 12 seulement lui survécurent[2].

En 1838, dix ans après la mort de son frère, il reçoit la visite de Robert Schumann Ă  qui il remet une copie des manuscrits inĂ©dits de la Neuvième Symphonie, dite « la Grande Â» de Franz. Schumann ramène la symphonie Ă  Leipzig, oĂą il la fait exĂ©cuter par Felix Mendelssohn près d'un mois plus tard, lors du concert du .

Compositions

Plusieurs de ces œuvres ont été enregistrées au XXe siècle[3].

  • Requiem allemand, opus 2 (1818), est en fait de Franz Schubert (D 621)
  • Requiem en sol mineur, opus 9 (1828) (chĹ“ur, soli et orchestre)
  • F-Dur Messe (« Messe en fa majeur »), opus 10 (1830)
  • Salve Regina, opus 12 (soli et ensemble instrumental)
  • Messe pastorale (La Hirtenmesse, littĂ©ralement : « Messe des Bergers ») opus 13 (1835) (chĹ“ur, soli et orchestre de chambre)
  • Ave Maria (chĹ“ur a cappella)
  • Filiæ regum, Ps. 44, verset 10, en si mineur
  • GegrĂĽsset seist du, Königin, en ut majeur
  • Laudate Dominum, Ps. 116, en ut majeur
  • Pange lingua, en ut majeur
  • Tantum ergo
  • Regina cæli (chĹ“ur et orchestre)
  • Veni sancte Spiritus (soli et ensemble instrumental)
  • Le Petit Espiègle, opĂ©ra pour enfants
  • La Glaneuse, opĂ©ra pour enfants

Sources

Références

  1. The life of Schubert By Christopher Howard Gibbs, Pg 54, Cambridge University Press (ISBN 0-521-59512-6)
  2. Schubert raconté par ceux qui l'ont vu (1928), Franz Schubert, J.-G. Prod'homme (trad. J.-G. Prod'homme), éd. Stock, 1997 (ISBN 2-234-04692-0), p. 65
  3. www.amazon.com, Direction Louis Devos, 1988, Erato.

Liens externes

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