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Ferdinand Gasse

Ferdinand Gasse est un violoniste et compositeur français, né le à Naples et mort après 1840.

Ferdinand Gasse
Description de cette image, également commentée ci-après
Ferdinand Gasse (vers 1806).
Naissance
Naples, Italie
Décès après 1840
Activité principale Violoniste, compositeur
Style Musique classique
Lieux d'activité Orchestre de l'Opéra de Paris
Années d'activité 1801-1834
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Rodolphe Kreutzer et Pierre Rode (violon), Charles-Simon Catel et François-Joseph Gossec (composition)
RĂ©compenses Prix de Rome (1805)

Biographie

Ferdinand Gasse naît le à Naples[1], dans une famille française[2].

Il entre en mai 1798 au Conservatoire de Paris dans la classe de violon de Pierre Rode. Il étudie également avec Rodolphe Kreutzer et est élève de Charles-Simon Catel en harmonie et de François-Joseph Gossec en composition. Au sein de l'établissement, il obtient un premier prix de violon en l'an VIII et un premier prix de composition en l'an XIII[3] - [1].

En 1804, Gasse se présente au concours du Prix de Rome et reçoit un second prix[4] - [5]. L'année suivante, il est lauréat d'un deuxième Premier grand prix, avec sa cantate Cupidon pleurant Psyché, d'après une scène d’Arnault[6] - [3].

De 1807 à 1810, il est pensionnaire à la villa Médicis[6]. Comme envois de Rome, il est notamment l'auteur d'un Te Deum à deux chœurs et d'un Christe eleison en fugue à six voix sans accompagnement, lesquels furent loués par Méhul. Il prolonge son séjour en Italie et fait jouer en janvier 1812 à Naples un opéra bouffe en deux actes, La Finta Zingara[5] - [3].

De retour à Paris la même année, il retrouve son poste de violoniste à l’orchestre de l’Opéra, place qu'il occupait depuis 1801 mais qu’il avait dû abandonner le temps de son séjour romain. Violon solo, il y reste jusqu'en 1834, année où il se retire avec une pension de retraite[1] - [3].

On ne connaît pas précisément sa date de mort, qui serait survenue après 1840[3].

Comme compositeur, Ferdinand Gasse est l'auteur de diverses pièces pour son instrument, d'une méthode de violon, de musique religieuse et de plusieurs ouvrages lyriques[1] - [3] - [5].

Ĺ’uvres

Ouvrages lyriques

Ouvrages pédagogiques

Références

  1. Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 760
  2. « L'Intermédiaire des chercheurs et curieux », sur Gallica, (consulté le )
  3. Denis Havard de la Montagne, « Prix de Rome 1803-1809 : Ferdinand GASSE », sur www.musimem.com (consulté le )
  4. « Institut national. Classe des beaux arts. Séance publique du 8 vendémiaire an 12 [-du samedi 28 octobre 1815]. Programme », sur Gallica, (consulté le )
  5. François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 3 : Désargus-Gibbons, Paris, Firmin-Didot, , deuxième éd. (lire en ligne), p. 425
  6. « GASSE, Ferdinand », sur acad-artlas.huma-num.fr, (consulté le )
  7. Julie Vonderscher, « Le Voyage incognito (Gasse (F.) [comp.], Castel (R. R. L.) [libr.]) », sur https://dezede.org (consulté le )
  8. Charlotte Zbaraszczuk, « L’Idiote (Gasse (F.) [comp.], Anonyme [libr.]) », sur https://dezede.org (consulté le )
  9. Noémie Foulon, « Une Nuit de Gustave Wasa, ou le Batelier suédois (Gasse (F.) et Isouard (N.) dit Nicolò [comp.], Étienne (Ch.-G.) et Leber (C.) [libr.]) », sur https://dezede.org (consulté le )

Liens externes

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