Faubourg Cérès

Il doit son nom à la Porte Céres à Reims ou Porte de Trèves car cette route donnait accès à cette ville rhénane. Cette porte est supposée être située sur l’actuelle Place Aristide-Briand à l'emplacement de l'ancienne porte Cérès de l'enceinte romaine de la ville. Il s’est aussi appelé Bourg de Porte-Chacre, dérivé de la porte de la prison (Porta Carceris) , car habituellement les portes des villes comportaient souvent une partie prison[1] - [2]. Au XIIe siècle, les bourgs Céres et de Vesle se forment spontanément au-delà des portes Porte Cérès et de Soissons (ou Porte de Vesle) de la deuxième enceinte de Reims[3]. Le faubourg Céres est rasé une première fois en 1358 avant le siège de Reims par le roi Edouart III d’Angleterre qui voulait se faire sacrer Roi de France à Reims. Un mur d’enceinte fut même construit autour de ce faubourg.

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  Porte et enceinte du faubourg Cérès.

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Même destruction en 1476, mais cette fois pour défendre les intérêts de la ligue[2]. L’actuelle Avenue Jean-Jaurès, anciennement rue du faubourg Cérès, en constituant longtemps l’artère principale jusqu’à la place Alfred Brouette. Un octroi a d’ailleurs été présent sur cette place. Au XVIII siècle, Reims se redéveloppe hors de l’enceinte, par cette porte Cérès. Plusieurs églises se sont succédé avant l’actuelle Église Saint-André de Reims achevée en 1865. Le faubourg Cérès ne s’est pas industrialisé, mais a été au fil du temps, un lieu d’habitation et d’enseignement avec les différentes écoles publiques ou privées.

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  Porte et faubourg Cérès sur plan 1618 gravé par H.Picart.
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  Faubourg Cérès sur plan H.Chevalier.

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• Faubourg,
• Anciens faubourgs de Reims,
• Faubourg de Vesle, Faubourg de Laon, Faubourg de Fléchambault
• Quartier,
• Jean Jaurès – Cernay,
• Conseil de quartier.