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Famille du Réau de La Gaignonnière

La famille du Réau de La Gaignonnière, anciennement Dureau, est une famille subsistante de la noblesse française ayant ses racines en Anjou.

du Réau de La Gaignonnière
Image illustrative de l’article Famille du Réau de La Gaignonnière
Armes de la famille.

Blasonnement D'argent à une barre de gueules, frangée de sable
Période XVIe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Anjou Anjou
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France France
Demeures Château de la Chesnaye
Château de Barot
Château de La Barbelinière
Charges Conseiller général
Fonctions militaires Chevaux-légers de la garde du roi, officier aux gendarmes rouges de Louis XVIII, zouaves pontificaux
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Autres ANF-1979
De gauche à droite : les Zouaves pontificaux Zacharie IV du Réau, Bernard de Quatrebarbes, Raoul de Villoutreys - Photo prise entre 1861 et 1867

Elle fut anoblie par lettres patentes datées du mois d'août 1670 signées par le roi Louis XIV et enregistrées en 1715[1].

Elle fait aussi partie de la noblesse pontificale depuis 1876 et porte un titre de comte romain héréditaire. Elle fait partie de l'ANF depuis 1979[2].

Deux orthographes et prononciations sont aujourd'hui utilisées indifféremment : « du Reau » et « du Réau ».

Personnalités

La famille du Réau (olim Dureau) est originaire de la commune de Mûrs-Érigné en Anjou dont Jehan du Reau/Dureau était fermier général à la fin du XVIe siècle.

  • Jean II du Réau (1623-1703), un des 200 chevau-légers de la garde du roi, capitaine de cavalerie, épouse en 1665 Anne de Chauvigné, fille de Jean de Chauvigné et de Marie de La Cottinière.
  • Jean-François II du Réau (1715-1792), siégea dans l'ordre de la noblesse aux États-Généraux de la sénéchaussée d'Angers en 1789[3]. Il épouse en 1742 Renée Françoise Taulpin, fille de René Taulpin, président au grenier à sel de Pouancé et avocat et de Françoise Renée Ridray ;
  • Zacharie I du Réau (1754-1832), siégea dans l'ordre de la noblesse aux États-Généraux de la sénéchaussée d'Angers en 1789 avec son père, épouse en 1788 Marie-Anne Cassin de la Roussière, fille de René Alexis Cassin de La Loge et de Catherine Béranger ;
  • Zacharie II du Réau (1798-1815), officier aux gendarmes rouges de la Maison du roi Louis XVIII, épouse en 1810 Eulalie Jeanne Boucault de Melliant, fille de Pierre Jean François Boucault de Melliant et de Gabrielle Renée de Lescu. Il meurt cinq ans après son mariage à la bataille de Rocheservière[4] ;
  • Zacharie III du Réau (1812-1902), conseiller général de Maine-et-Loire[5], épouse en 1839 Marie-Thérèse de Quatrebarbes, fille de Hyacinthe de Quatrebarbes et de Catherine Gaudicher de Princé ;
  • Zacharie IV du Réau (1841-1925), engagé en 1860, zouave pontifical en 1861. Caporal, sergent puis capitaine en 1867 au régiment des zouaves pontificaux puis aux Volontaires de l'Ouest en 1870. Chevalier de la Légion d'honneur. Il épouse en 1871 Marie de Couëssin du Boisriou, fille de Charles Vincent Marie de Couëssin du Boisriou et Marie Augustine Sainte d'Andigné ;
  • Élisabeth du Réau (1937-2021), historienne.

Armes

La famille du Réau de La Gaignonnière porte : "d'argent à une barre de gueule frangée de sable" armes enregistrées pour Jean du Réau dans le 33e volume de l'armorial général de France (généralité de Tours), dressé en 1696[6]. Ces armes sont aussi représentées sur l'acte d'anoblissement de 1670, surmontées d'un heaume et d'un palanquin.

Alliances

Les principes alliances de la famille du Réau de La Gaignonnière sont : Pasqueray, de Chauvigné, Desmazières de La Blairie, Amary de La Gaudichère, Cassin de La Loge, Boucault de Melliant, de Quatrebarbes (1839), de Couessin du Boisriou (1871), du Plessis d'Argentré, Huon de Penanster, Exshaw, de Monti de Rezé, Lennel de La Farelle, Brochard de La Rochebrochard, Vaujuas-Langan, de Fraix de Figon, de Farcy de La Villedubois (1938), Roland de Chambaudoin d'Erceville, de Chabot, du Buysson, de Dieuleveult, Merland de La Maufreyère, Maurice du Plessis, de Mauduit du Plessix, de Collasson, de Proyart de Baillescourt, Bouvais de La Fleuriaye, de Grailly, de Dreuille, du Bois de Maquillé, Garreau de Labarre, de Pontual, Thomas des Colombiers de Boismarmin, de Cacqueray, Bertran de Balanda, Giscard d'Estaing, d'Harcourt, etc.

Articles connexes

Bibliographie

  1. Bernard Mayaud, Dictionnaire généalogique des familles de l'anjou, fascicule no 42
  2. Archives départementales du Maine et Loire
  3. Bernard de Quatrebarbes par le P. Du Réau
  4. Souvenirs des zouaves pontificaux recueillis par François Le Chauff de Kerguenec,
  5. Armoirial Général de France par Charles d'Hozier

Notes et références

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, édition 2002, page 161
  2. 1979. AR de l’ANF/5277 : 18 mars 1789, comparution pour l’Ordre de la noblesse, sénéchaussée d’Angers
  3. Louis de La Roque, Édouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes d'Anjou et pays Saumurois : qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789 / publié d'après les procès-verbaux officiels, par MM. Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, , p.32 ; in-8 (lire en ligne), p.11
  4. Uzureau F., « Le combat de Rocheservière (19-20 juin 1815) », La Révolution de 1848 et les révolutions du XIXe siècle, juillet-août 1924, tome 21, numéro 105, pp. 181-185. p185
  5. Canton de Montrevault
  6. Charles D'HOZIER, VOLUMES RELIES du Cabinet des titres : recherches de noblesse, armoriaux, preuves, histoires généalogiques. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696 (1697-1709). XXXIII Tours, 1701-1800, 596 p. (lire en ligne), p.31
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