Famille de Villebois-Mareuil

Cette famille remonte au Sire de Mareuil en 1180[1]. Leurs fils Hugues et Jean de Mareuil, prirent Ferrand, comte de Flandres à la bataille de Bouvines et le firent prisonnier de guerre en 1214.

Le roi Philippe II Auguste les remerciait alors de ce fait de guerre avec la seigneurie de Villebois. Cette famille est confirmé noblesse d'extraction et d'ancien race dans un procès du 20 juin 1665[2].

Le fils aîné de Jean III de Villebois (marié en 1582 avec Jeanne de Saint Yon, décès en 1610) est Louys (juris utriusque doctor en droit civil et canonique "et laudeur", 22 août Poitiers 1606). Il était, comme son père, receveur et payeur général des gages des Présidiaux de la province de Champage (1611-1623).

Pierre-Gabriel de Villebois (1684-1732) est directeur général des fermes au département d'Anjou, Bretagne et Poitou. Son fils, Pierre François Gabriel de Villebois (1732-1788), dit le comte de Mareuil de Villebois, maréchal de camp, sera gouverneur de Guyane[3]. Confirmé comte de Villebois-Mareuil par la chambre de noblesse à Anjou le 18 et 29 mars 1789 par son président, le comte de la Galissonnière.

Son fils, Pierre Maurille de Villebois-Mareuil (1756-1829), capitaine au régiment du Roi-dragons, a demandé et obtenu le majorat pour une partie de ses propriétés; baron de l'Empire en 1811[4].

En France, la dernière descendante de la famille portant le nom, Marie-Cécile Carpentier de Changy née de Villebois-Mareuil, est décédée le 14 mars 1990.

• Pierre François Gabriel de Villebois-Mareuil (1732-1788), maréchal de camp, gouverneur de Guyane de 1787 à 1788
• Félix de Villebois (1789-1872), homme politique et écrivain français ;
• Raymond de Villebois-Mareuil (1831-1870), zouave pontifical, sergent-major aux Volontaires de l'Ouest ;
• Christian de Villebois-Mareuil (1852-1924), homme politique et journaliste français ;
• Georges de Villebois-Mareuil (1847-1900), militaire et écrivain français

d'azur à la porte de ville donjonnée et pavoisée d’argent, surmonté d'un arbre d'or, accompagnée en chef d'une mouche d'or et d’une hure de sanglier d'argent

• Château de la Guenaudière (Grez-en-Bouère)
• Château de la Morlière (Saint-Denis-d'Anjou)
• Château de La Ferrière-de-Flée (Segré-en-Anjou Bleu)
• Château du Bois-Corbeau (Saint-Hilaire-de-Loulay)

Gohory, de Cornulier, Chevrel de Frileuze, d'Anjou, de Clermont, de la Rochefoucault, de Saint-Yon, Phélypeaux, Testu de Balincourt, de Razès d'Auzances, de Longueval, Bardet des Gléreaux, Le Roy de La Potherie, Bonnin de La Bonninière de Beaumont, Foucault de Vauguyon, Estrangin, d'Yversen, Gautier de Charnacé, Brochard de La Rochebrochard, de Bernard de La Barre de Danne, Carpentier de Changy, de Gouyon de Coipel, de Villoutreys de Brignac, etc

• Annette Keaney, Le lion et le sanglier : deux héros de la guerre des Boers : Paul Kruger et Georges de Villebois-Mareuil, éditions France-Empire, 1982
• G.Felix, Le colonel de Villebois-Mareuil. Tours. Ancienne Librairie Alfred Cattier, Marcel Cattier éditeur. Chapitre I page 13-16
• Henri de Woelmont, Notices généalogiques, 1926
• Luc Boisnard, Les Phélypeaux : une famille de ministres sous l'Ancien Régime : essai de généalogie critique, 1986, p. 77
• Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand armorial de France, volume 6, 1948, p. 465