Famille de Soubiran
La famille de Soubiran est une famille noble du Languedoc, issue principalement du Tarn. Elle fut illustrée par Henri, Jean et Marie-Thérèse de Soubiran.
Famille de Soubiran | |
Le blason de la famille de Soubiran | |
Blasonnement | Ecartelé, au 1 et 4 de gueules, à une bande d'argent, chargée d'un croissant de gueules |
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Période | XIIe siècle - XIXe siècle |
Pays ou province d’origine | Languedoc |
Allégeance | Royaume de France |
Histoire
Origine
Selon J. Noulens, vers 1100, les frères Arnaud, Guillaume et Raymond de Soubiran figurent dans un hommage à Bernard-Aton IV Trencavel. Ils sont alors seigneurs de l'Arifadès, ou seigneurie de Laroque-Arifat et possède donc vraisemblablement le château de La Roque[1].
Histoire
Un des premiers membres connu de la famille est Amblard Ier de Soubiran, sénéchal de Carcassonne en 1208[2]. Durant la première moitié du XVIe siècle, Jean de Soubiran fut grand prieur de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Toulouse. On trouve aussi deux membres de la branche d'Arifat, Jean et Philippe, en tant que commandeurs de la commanderie de Rayssac. De même, Pierre de Soubiran est cité dans une bulle du pape Paul III en tant qu'ouvrier du chapitre de la cathédrale Saint-Benoit de Castres. Au XVIIe siècle, deux frères, Henri de Soubiran et Jean de Soubiran, figurent au rang de héros de guerre français durant la guerre de Hollande[3].
Selon Jolibois, la famille s'éteint en 1763. Néanmoins, on retrouve encore des membres dans les archives. Le témoignage de Jolibois est d'autant plus discutable qu'il fait déclare que la famille de Cabrol est titrée de seigneur d'Arifat car coseigneur de l'Arifadès avec les Soubiran, alors que ce titre provient de leur propriété sur le château d'Arifat près de Saint-Pons[1].
Ainsi, en 1791, Yves de Soubiran dut s'exiler pour ne pas être arrêté. Nombre de ses biens furent confisqués. Lors de l'avènement du Premier Empire, il rentra en France avec son fils, mais il ne put récupérer que peu de ses terres, perdant entre autres le château de la Louvière. Le fils d'Yves, Joseph de Soubiran épousa Noémie de Gélis. Naquit Marie-Thérèse de Soubiran, qui entra dans les ordres et les Sœurs de Marie-Auxiliatrice, en 1868. Elle offrit l'hôtel des Soubirans à cet Ordre[4].
Personnalités
Armes
Les armes de la famille de Soubiran sont "écartelé, au 1 et 4 de gueules, à une bande d'argent, chargée d'un croissant de gueules", selon J. Noulens.
La branche Soubiran-Arifat possède un blason inversé : "écartelé, au 1 et 4 d'argent, à une bande de gueules, chargée d'un croissant d'argent".
Notes et références
- Jules Jolibois, Revue historique, scientifique & littéraire du département du Tarn (ancien pays d'Albigeois)., Impr. Nouguiès., (lire en ligne)
- « Généalogie de Amblard de Soubiran », sur Geneanet (consulté le )
- J. Noulens, Maison de Soubiran de Campaigno (lire en ligne)
- « L'histoire mouvementée de l'hôtel de la famille de soubiran », sur ladepeche.fr (consulté le )
Voir aussi
- Marie-Thérèse de Soubiran
- Jean de Soubiran et son frère cadet Henri de Soubiran
- Maison de Soubiran de Campaigno, de J. Noulens.