Famille de La Huppe

L'origine de la famille de La Huppe semble se situer à Brécey ou aux environs soit dans Le Grand soit dans Le Petit-Celland, jadis paroisses de Saint-Médard et de Saint-Ouen-de-Celland.

• Jehan de la Huppe, premier de la filiation suivie[1], marié le 26 avril 1551 à Julienne de Brécey.
• En 1642, Jean de la Huppe épouse Suzanne de Brécey. Ils eurent deux fils : Richard, écuyer, et François, écuyer, sieur de la Brochardière[2].
• En 1661, Gabriel de la Huppe, sieur de Larturière, écuyer, est nommé garde du corps du roi.
• En 1665, Richard de la Huppe, sieur de la Moussardière (ce lieu est situé dans Le Grand-Celland), écuyer, conseiller du roi, époux de dame Christine Turquetil de l'Isle, figure comme témoin pour l’élection en baronnie des fiefs de Brécey en faveur du sieur de Vassy.
• Gabriel de la Huppe de Larturière, fils du précédent, écuyer, garde du corps, lequel épousa dame Françoise Le Comte et acheta l'office de Conseiller du Roy, lieutenant civil et criminel du bailliage d’Avranches en 1701. À son décès, un conseil de famille composé de Gabriel de la Robichonnière, prêtre (fondateur du séminaire de la Garlière, en la paroisse de Saint-Laurent-de-Cuves), de Claude-François de la Huppe, avocat (petit-fils de Jean cité plus haut), de François de Brécey, de François de Bréhier et du sieur de la Bodinière nommait sa veuve, Françoise Le Comte, tutrice de ses enfants.
• En 1723, Jean-Baptiste de la Huppe, sieur de la Moussardière, (fils aîné du précédent) écuyer, tenait de son père la charge de lieutenant civil et criminel et épousa Françoise Lethimonnier fille de Gabriel Lethimonnier garde de la porte sous Louis XV, et de Françoise de Brécey, qui lui apporta en dot La Doittée, petite gentilhommière en Le Petit-Celland, ainsi que le manoir de Servon. Dès lors, Jean-Baptiste de Larturière fit sa résidence de campagne à la Doittée. Il décéda en laissant quatre enfants dont un fils et trois filles mortes sans postérité.
• Jean-Jacques de La Huppe de Larturière dit Bellavides, (1773-1865), petit-fils du précédent, fut un chef chouan normand dans l'Armée catholique et royale de Normandie pendant la Révolution française.

En 1720 intervint un partage entre les deux fils de Gabriel de la Huppe de Larturière :

• l’aîné, Jean-Baptiste de la Huppe, avocat, marié à Louise-Jacqueline Le Nicolais, eut dans son lot les terres de la Moussardière et de Larturière ; il est l'auteur de la branche de La Huppe de Larturière actuellement subsistante.
• le second, Claude-François Angélique de la Huppe eut les terres de Notre-Dame-de-Livoye et de Malaize et se fit appeler sieur de Malaize.

D'argent à trois huppes de sable, becquées, membrées et crêtées de gueules[1].

La branche de Larturière en changea le 31 août 1819 dans des lettres patentes de confirmation de noblesse et pris : De gueules, au paon d'or, passant.[3]