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Famille de Grenaud

La famille de Grenaud est une famille éteinte originaire du Mâconnais, fixée au XVIe siècle dans le Bugey avec Guichard Grenaud, écuyer, anobli en 1559 par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie.

de Grenaud
Image illustrative de l’article Famille de Grenaud
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules à deux bandes ondées d'argent
Période XVIe siècle au XXe siècle
Pays ou province d’origine Duché de Savoie
Fiefs tenus Rougemont (Aranc), Nercia, Tour de Grilly
Demeures Rougemont, château de Chitry

Une famille de Montillet subsistante a repris son nom.

Histoire

La famille de Grenaud est originaire du Mâconnais[1]. Louis de Grenaud rend hommage le au roi de France, François Ier, pour le fief de Roust (ou Rost)[1].

le , Guichard de Grenaud obtint du duc de Savoie, Emmanuel-Philibert, des patentes de noblesse[1]. Selon Amédée de Foras cet anoblissement repose sur le fait probable, « qu'il y ait eu interruption d'exercice de noblesse »[1].

Cette famille se divisa en deux branches.

La branche aînée, éteinte dans la première moitié du XVIIIe siècle acquit une haute position en Bugey et eut pour dernier membre en France Jean-Pierre de Grenaud, marquis de Rougemont, baron de Saint-Julien, etc., bailli d'épée du Bugey et du Valromey[1].

Par son testament du , Jean-Louis de Grenaud, chevalier, marquis de Rougemont, baron de Sain-Julien et de Corcelles, grand bailli d'épée de Bugey et de Valromey, capitaine au régiment de cavalerie du Dauphin, fit en faveur de Jean-François de Montillet une substitution des deux tiers de ses biens, dans lesquels serait comprise la Terre de Rougemont, à la charge par le substitué de porter le nom et les armes de Grenaud[2].

Par arrêt du parlement de Dijon du , Jean-Pierre de Grenaud, frère cadet de Jean-Louis de Grenaud, mort sans postérité, lui succèda dans la charge de grand bailli d'épée du Bugey et du Valromey[3].

En 1758, une estimation des biens du marquisat de Rougemont indique : 36 maisons à Rougemont, 24 à Aranc, 24 à Corlier, 11 à Izenave, 23 à Lantenay, 6 à Outriaz et 50 000 livres de rentes féodales. En 1789, le château de Rougemont est déjà en ruine. L'ensemble fut dispersé après la Révolution française.

La branche cadette, issue de Bertrand de Grenaud, seigneur du Montillet, La Balme et Nercia de Nercia, cité en 1590, continua en Savoie. Elle porta les titres de baron de Saint-Christophe, baron de La Tour de Grilly et fut titrée comte de Grenaud par lettres patentes du du roi Charles-Albert[1].

À cette branche appartenait Anna de Grenaud (née en 1861), épouse de Dimitri Stancioff et grande-maîtresse de la cour de la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme, princesse régnante de Bulgarie[1].

Filiation

  • Louis Grenaud.
    • Guichard Grenaud, écuyer, établi à Nantua en Bugey, anobli par le duc de Savoie. ∞ Louise de Chemina, dont 4 enfants.
      • Bertrand de Grenaud (1530-1571), ∞ Jeanne Passerat, fille de Louis Passerat, châtelain de Châtillon-en-Michaille, et de Claudine Robin. Dont sept enfants. Il est le fondateur de la branche des seigneurs du Montillet (possédé de 1550 à 1601) et de Nercia (acquise en 1602).
      • Jean de Grenaud, écuyer, seigneur de Rougemont et de Lantenay (Ain), gouverneur de Pierre-Châtel. Il est maintenu dans sa noblesse en Savoie le . ∞ (1591) Jeanne Reydellet (1545-1616), fille d'Antoine Reydellet, receveur du grenier à sel de Nantua. Dont cinq enfants.
        • Jean-François de Grenaud (vivant avant 1610 et encore cité en 1626), écuyer, seigneur de Rougemont et de Lantenay. Il est sergent major de la ville de Bourg-en-Bresse. ∞ (1) (Avant 1610) Charlotte Anne de La Fléchère, fille d'Henri et d'Antoinette de Bellegarde. De ce premier mariage, dont six enfants. ∞ (2) () Jeanne de Bouvens, fille de Jean Aimé de Bouvens, seigneur de Saint-Julien et de Châtillon-en-Michaille. Dont un enfant.
          • (1) Bertrand de Grenaud (1602- ), écuyer, seigneur de Rougemont et de Lantenay. ∞ (1641) Jeanne Pétronille de Moyria.
            • Joseph de Grenaud, marquis de Rougemont en 1696, premier syndic de la noblesse du Bugey (1679-1686). ∞ () Catherine de Montillet, fille de Claude (3e) de Montillet et de Claudine de Migieu, veuve de Claude Rosetain. De son premier mariage, Claudine de Migieu eut Barbe-Anthelmette Rosetain ∞ Bertrand de Montillet (1631-1679), seigneur de Champdor. De cette union naquirent neuf enfants, dont:
              • Claude de Grenaud (1669-1693), capitaine au régiment de Guiche, tué à 24 ans à la bataille de Neerwinden (1693).
              • Jean-Louis de Grenaud, marquis de Rougemont, grand bailli d'épée du Bugey et du Valromey, gouverneur pour le Roi de la ville de Belley. Sans postérité.
              • Jean-Pierre de Grenaud (1671-1740), marquis de Rougemont, grand bailli d'épée du Bugey et du Valromey, sans alliance ni postérité.
          • (2) Louis de Grenaud )mort en 1641), capitaine d'infanterie, tué au siège de Turin.

Armes

  • Armes : De gueules, à deux bandes ondées d'argentt[1]
  • Cimier : Un aigle d'or issant.[1]
  • Devise : Non est vis sine virtute ou Vincit qui patitur[1]

Titres

La famille de Grenaud porta les titres de :

  • Baron de Corcelles, de Saint-Julien, de Saint-Christophe et de la Tour de Grilly[1].
  • Marquis de Rougemont, par lettres-patentes du mois de juin 1696 en faveur de Joseph de Grenaud[4].
  • Comte de Grenaud, par lettres patentes du du roi Charles-Albert de Savoie en faveur de Marc-François-Aynard de Grenaud[1].

Possessions

Alliances

de Chemina, Passerat, de Redellet, de La Forest, de La Fléchère (avant 1610), de Bouvens (1613), de Montillet, du Breuil, de Pignier (avant 1650), de Moyria, de Limagne, de Luyset (avant 1690), de Gex, de Menthon-Lornay, de Chabod, de Cirace (1806), de Rochette de Salagine (1835), Santarelli, Tachet des Combes, Stancioff, de la Porte d'Anglefort, de Loche, Cannubi-Bolleri, delle Chiesa de Cinzano, de Rovasenda del Melle, Hervé (1891), Doynel de La Sausserie, etc.[1]

Notes et références

  1. Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 3, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966 (lire en ligne), p. 144-149, « Grenaud (Comtes de) ».
  2. Louis-Pierre d'Hozier et d'Hozier de Sérigny, Armorial général, ou Registres de la noblesse de France, vol. 5, Firmin Didot frères, fils et cie, (lire en ligne), p. 844.
  3. Jules Baux, Nobiliaire du département de l'Ain, Francisque.Martin-Bottier, (lire en ligne), p. 210-211.
  4. Jules Baux, Nobiliaire du département de l'Ain, Francisque Martin-Bottier, (lire en ligne), p. 79.

Voir aussi

Bibliographie

  • Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 3, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966 (lire en ligne), p. 144-149, « Grenaud (Comtes de) ».
  • Thierry Faure David-Nillet, Seigneurs et seigneuries du plateau d'Hauteville-Lompnes, , 258 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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