Famille Urvoy
La famille Urvoy de Closmadeuc et Urvoy de Portzamparc est une famille subsistante de la noblesse française, d'ancienne extraction, originaire de Bretagne[1].
Famille Urvoy | |
Armes | |
Blasonnement | D'argent à 3 chouettes de sable, becquées, membrées et allumées de gueules |
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Branches | Closmadeuc Kerstanguy Saint-Bedan Portzamparc Bonabry Bellorient |
Pays ou province d’origine | Duché de Bretagne |
Demeures | Château du Plessis Château de Coat-Couraval Manoir de Saint-Bedan Château du Bois-Hue |
Charges | Député |
RĂ©compenses militaires | Ordre de Saint-Louis |
Preuves de noblesse | |
RĂ©formation de la noblesse | 1668 et 1669 Ă Rennes |
Elle a donné de nombreux officiers, dont un général de brigade et un contre-amiral, et un architecte contemporain (Christian de Portzamparc).
Origine
Jean Urvoy ratifia le traité de Guérande à Lamballe, le . Son fils Thomas Urvoy était un des principaux officiers d'Olivier de Blois, comte de Penthièvre, en 1420[2].
Histoire
La filiation suivie de cette famille commence avec Thomas Urvoy, marié avec Aliette de Cargouët, père de deux fils[3] :
- Jean Urvoy, auteur de la branche ainée de Closmadeuc
- Olivier Urvoy, mort en 1435, marié avec Luce Viouge, auteurs des branches cadettes, dont :
- Olivier Urvoy, seigneur de la Ville-Oury, mort en 1476, marié avant 1451 avec Marguerite Rosty, dont descend :
- Gilles Urvoy (1632- ), seigneur de La Touche-Bréhant, en Moncontour (Côtes d'Armor), maintenu noble d'ancienne extraction en 1669.
- Olivier Urvoy, seigneur de la Ville-Oury, mort en 1476, marié avant 1451 avec Marguerite Rosty, dont descend :
Cette famille forma plusieurs branches dont ne subsistent que les branches de Closmadeuc et de Portzamparc[1].
Branche de Closmadeuc
La branche de Closmadeuc est originaire du lieu-dit Clos-Madeuc, Ă La Malhoure (CĂ´tes-d'Armor).
- Charles Urvoy de Closmadeuc, maintenu noble d'ancienne extraction en Bretagne, le .
- Achille Urvoy de Closmadeuc, capitaine d'infanterie, fit les campagnes de Boulogne, d'Espagne et de la grande armée de 1809 à 1814, chevalier de la Légion d'honneur, maire de Lamballe.
- Victor Désiré Jean Urvoy de Closmadeuc, page du roi à 12 ans en 1780, émigré à l'armée des princes en 1792, chef des chouans lors de l'expédition de Quiberon de 1795, chef de division dans l'armée royale du Morbihan, puis chef d'une légion d'Ille-et-Vilaine durant les Cent-Jours.
- Victor Urvoy de Closmadeuc, général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur, fit les Campagnes de Russie (1812), d'Allemagne (1813), de France (1814), de Belgique (1815 et 1832), et d'Espagne (1823), pendant lesquelles il reçut de nombreuses blessures et eut six chevaux tués sous lui.
Branche de Saint-Bedan
La branche de Saint-Bedan s'est implantée à Nantes à la fin du XVIIIe siècle.
- Jacques-Olivier Urvoy de Saint-Bedan (, Nantes - , Casson), homme politique français.
Branche de Portzamparc
La branche de Portzamparc s'est implantée au lieu-dit Porz-an-Parc (porte du champ), à Plounévez-Moëdec (Côtes-d'Armor), puis à Brest (Finistère) à la fin du XVIIIe siècle, où elle a donné de nombreux officiers de marine.
- Louis Jean Baptiste Urvoy, seigneur de Portzamparc, garde du corps du roi, capitaine de cavalerie et lieutenant de la maréchaussée de Bretagne, membre de l'ordre de la noblesse aux États de Bretagne à Rennes en 1736 et à Vannes en 1740, mort en 1757 aux Invalides, "le corps couvert de blessures".
- Louis-Alexandre Urvoy de Portzamparc, lieutenant au régiment de Berry-infanterie, membre de l'ordre de la noblesse aux États de Bretagne de 1758.
- Louis Hippolyte Marie Urvoy de Portzamparc, lieutenant des vaisseaux du roi, émigra en janvier 1792 dans l'armée des princes, prit part à l'expédition de Quiberon en 1795, grièvement blessé à l'attaque du Fort de Penthièvre, fusillé dans la cour des cordelières d'Auray qui lui servait de prison, ses blessures ne lui permettant pas de suivre ses compagnons d'armes au champ des Martyrs[4].
- Yves Urvoy de Portzamparc, né à Cholet le , mort à Toulon le , contre-amiral.
- Gilles Urvoy de Portzamparc (1943-2003), contre-amiral[5].
- Christian Urvoy de Portzamparc, né le à Casablanca (Maroc), architecte et urbaniste français, époux d'Elizabeth Jardim Neves.
- Philippe Urvoy de Portzamparc, né en 1951, président de la société de bourse Portzamparc, basée à Nantes, et président d'Audencia.
- Hugues Urvoy de Portzamparc, musicien, bassiste du groupe rouennais Les Dogs de 1977 Ă 1987, proche des Olivensteins.
Armes
- D'argent à 3 chouettes de sable, becquées, membrées et allumées de gueules[1]
Notes et références
- E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, p. 969, 1975
- Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, tome 2
- Louis Urvoy de Portzamparc, Généalogie et parenté Urvoy, 1998
- Henri Frotier de La Messelière, Filiations bretonnes, impr. J. Floch, tome 5, p. 324, 1925
- Gilles Anne Marie Joseph URVOY de PORTZAMPARC (1943 - 2003)
Bibliographie
- Louis Urvoy de Portzamparc, Généalogie et parenté Urvoy, 1998
- Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand Armorial de France, tome 6, page 378, 1948