Famille Haincque de Saint-Senoch

La famille Haincque de Saint-Senoch est originaire de Touraine où ils possédaient jusqu'en 1831 le château de Saint-Senoch, construit au XVIII^e siècle en remplacement d'un édifice primitif, situé sur la commune de Varennes dans le département d'Indre-et-Loire.

Édouard Haincque de Saint-Senoch, avocat et conseiller référendaire à la Cour des comptes[1], né le 6 avril 1826 à Tours.

Il est le fils d'Aquilas Haincque (1784-1851), écuyer, juge d’instruction auprès du Tribunal de première instance de Tours, et d’Elise Demours (1794-1876[2]) et hérite du château des Ternes et de son parc par sa mère, fille d'Antoine Pierre Demours qui en était propriétaire et dont la rue d'accès porte le nom.

Il épouse le 19 mai 1863 au Havre Claude Marie Marguerite Perquer (1842-1929[3]) avec laquelle il aura 5 enfants :

• Anna Elisabeth (1864-1900), mariée le 21 juin 1887 dans le 17^e arrondissement de Paris[4] à Louis Joseph Auguste Desgenetais (1865-1906),

• Pierre Marie Joseph Haincque de Saint-Senoch (1870-1936[5]), agriculteur, célibataire, sans descendance,

• Robert Marie Haincque de Saint-Senoch (1873-1969), marié le 25 juin 1919 dans le 8^e arrondissement de Paris à Victorine Marie Marguerite d’Orival de Miserey (1891-1970), ils eurent deux filles, Anne (1920-1996) et Isabelle (1922-2019), d'où descendance,

• François Marie Haincque de Saint-Senoch (né en 1879), marié le 2 mai 1910 à La Boissière-Ecole à Virginie Claire Désirée Marie Hériot (1890-1932), navigatrice, championne olympique de voile en 1928, chevalier de la Légion d’honneur. Divorcés en 1921, ils eurent un fils, Hubert (1913-1983), ami de Jean Cocteau, sans descendance.

• Elizabeth Geneviève (1877-1938), mariée le 6 juillet 1904 dans le 17^e arrondissement de Paris au marquis Louis François Marie Pons Dadvisard (1875-1962).

Il était le frère d’Edgar Haincque de Saint-Senoch (1839-1904[6]), photographe, membre du conseil d’administration de la société française de photographie, et de Pierre Haincque de Saint-Senoch, négociant demeurant à Levallois-Perret, et le beau-frère par sa femme de Raoul Ancel.

Chevalier de la Légion d'honneur le 5 juillet 1881, il meurt le 3 novembre 1885[7] à son domicile au château des Ternes 19 rue Demours dans le 17^e arrondissement de Paris.

• Rue de Saint-Senoch (Paris)