FĂ©nelon Farez
Fénelon Farez est un homme politique français né le 18 pluviôse an I () à Cambrai (Nord) et mort le à Douai (Nord). Il est le fils de Maximilien Farez (1769-1841) lui-même avocat et homme politique et de Marie Ernestine Saint-Quentin (1769-1826).
Député français |
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Décès |
(Ă 68 ans) Douai |
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Père |
Avocat à Cambrai, il est bâtonnier en 1834. Colonel de la garde nationale de Cambrai, il est avocat général à Douai en et député du Nord de 1848 à 1849, siégeant avec les républicains modérés.
Il étudia le droit à Paris, fut reçu avocat, se fit inscrire au barreau de Cambrai, prit part au mouvement libéral et démocratique sous Louis-Philippe, et, avocat de talent, fut plusieurs fois, à partir de 1834, élu bâtonnier de son ordre.
Il était colonel de la garde nationale de Cambrai, quand la révolution de (22 au ) le fit devenir avocat général à la cour d'appel de Douai.
Élu, le , le 18e sur 28, par 127 547 voix (234 867 votants, 278 352 inscrits) représentant du Nord à l'Assemblée constituante, il prit place parmi les républicains les plus modérés et vota souvent avec la droite.
Il se prononça : pour le rétablissement du cautionnement, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, pour le rétablissement de la contrainte par corps, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'amendement Grévy, contre le droit au travail, pour l'ordre du jour en l'honneur du général Cavaignac, contre la proposition Rateau, contre l'amnistie, pour l'interdiction des clubs, contre les crédits de l'expédition romaine, etc.
Fénelon Farez ne fit pas partie d'autres législatures.
Sources
- « Fénelon Farez », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Assemblée Nationale