Félix Vanderstraeten
Félix Vanderstraeten, né à Bruxelles le et mort le , est un homme politique libéral belge.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 60 ans) |
Nationalité | |
Activité |
Il était brasseur de profession.
Carrière politique
Félix Vanderstraeten fut échevin à la Ville de Bruxelles en 1873, puis premier échevin en 1877. Nommé bourgmestre le 18 juillet 1879 à la suite de la mort d'Anspach, sa démission, demandée le 17 décembre 1880, fut acceptée par arrêté royal, le 21 janvier 1881[1].
Dans le cadre de l'« Affaire de la Traite des Blanches », son nom fut discrédité : il aurait vendu la brasserie paternelle (immeuble situé au n°9 de la rue Saint-Laurent à Bruxelles) à un tenancier de maison de tolérance, Alphonse Coppens. Le Journal de Bruxelles (21/12/1880) et le Courrier de Bruxelles (22/12/1880) avancèrent que la maladie n'était pas la véritable raison de sa demande de démission[2].
Il était franc-maçon.
Il est inhumé au Cimetière de Bruxelles à Evere.
Références
- Louis Vernier, Bruxelles et son agglomération, de 1830 à nos jours, Bruxelles,, Éditions de la Librairie encyclopédique,, , p. 85.
- Luc Keunings, « L'affaire de la traite des blanches. Un aspect de la prostitution urbaine en Europe occidentale au XIXe siècle », Jean-Michel Chaumont, Christine Machiels (éd.), Du sordide au mythe. L'affarie de la traite des Blanches (Bruxelles 1880), , p. 35 note 113.