FĂ©lix Chambon
Félix Chambon, (se prénomme en réalité Pierre, Maurice, Barthélémy) né le à Gannat (Allier), et mort le est un biographe, historien et bibliothécaire à l'Université de Paris.
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Biographie
Le père de Félix Chambon est commis des postes[1]. Félix Chambon écrit des articles dans le Journal de Gannat dès 1891. Il devient secrétaire d'un médecin et collabore avec lui sur l'histoire de Gannat. Après la mort du médecin en 1896 Félix Chambon occupe un poste de bibliothécaire à la bibliothèque de la Sorbonne. Cette fonction lui donne accès à de nombreux documents qui le conduisent à publier, en 1902, des Notes sur Prosper Mérimée et d'autres ouvrages dont des lettres de Mérimée[2].
Félix Chambon a publié des articles dans diverses revues : Annales du Midi, Revue d'Histoire du XIXe siècle, Revue internationale de l'enseignement[3].
Publications
Rapport sur la Bibliothèque Victor Cousin, adressé à M. le ministre de l'Instruction publique,Angers, impr. de A. Burdin, 1908, 88 p.lire en ligne sur Gallica
Notes sur Prosper Mérimée', Paris, 1902, 498 p. lire en ligne sur Gallica
Note sur l'église Sainte-Martine de Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), Caen, 1898, 14 p. lire en ligne sur Gallica
"De consciencia" et "De tribus dietis" / ; publiés, introduction et notes, par Félix Chambon, Paris, 1902, Collection de textes pour servir à l'étude et à l'enseignement de l'histoire, lire en ligne sur Gallica
Notes sur la bibliothèque de l'Université de Paris, de 1763 à 1905, Gannat, 1905, impr. de M. Fontenay 8 p.
Auguste Robert de Pomereu La justice civile en Bourbonnais en 1664, avec une introduction par Félix Chambon, Moulins, 1899, L. Grégoire, 53 p lire en ligne sur Gallica
Notes et références
- Louis Virlogeux, Si Gannat m'était conté: Profils et silhouettes, Nonette, Ediitons Créer, , 112 p., p. 89-91
- En 1904 un procès est intenté à Félix Chambon par Mme Veuve Hémon se revendiquant héritière de Mérimée et les éditions Calmann-Lévy pour avoir publié des lettres de Prosper Mérimée sans autorisation des héritiers. Chambon a fait valoir que ses lettres étaient pour la plupart des dépôts publics appartenant à l’État. Le tribunal lui donne raison. Les plaignants font appel et la Cour d’appel condamne Chambon à une faible amende, avec sursis. In Lucien Pinvert Sur Mérimée, notes bibliographiques et critiques, H. Leclerc, 1908, 162 p.
- « Félix Chambon (1871-1920) », sur persee.fr