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Fédération des entreprises d'insertion

Le Comité national des entreprises d'insertion, devenu en 2014 la Fédération des entreprises d'insertion[1], est une fédération représentant les entreprises d'insertion (EI) et les entreprises de travail temporaire d'insertion de France.

Fédération des entreprises d'insertion
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Comité national des entreprises d'insertion (d)
Cadre
Sigle
FEI
Type
Siège
Pays

Présentation

La Fédération des entreprises d'insertion rassemble des entrepreneurs qui ont en commun de mettre leur projet économique au service d'une finalité sociale : l'insertion sociale et professionnelle des personnes éloignées de l'emploi.

La fédération représente ses adhérents auprès des pouvoirs publics et des organisations professionnelles, accompagne leur développement et mutualise leurs expériences, avec l'appui de 22 unions régionales.

Les entreprises d'insertion (EI) et entreprises de travail temporaire d'insertion (ETTI) font partie de l'Insertion par l'activité économique, avec les ateliers et chantiers d'insertion (ACI) et les associations intermédiaires (AI).

Historique

Au cœur des années 1970, éducateurs et services sociaux décident d’agir pour faire émerger une nouvelle idée : allier le social et l’économie, créer une entreprise où l’homme serait au cœur de préoccupations pour faire sortir de l’impasse les jeunes sans qualification et des adultes marginalisés. Ils réalisent rapidement que pour poursuivre, il va falloir se soutenir et s’entraider… Les premières expériences locales de réinsertion par le travail vont trouver une légitimité et un cadre de fonctionnement à travers la circulaire 44, publiée le , relative à l’organisation du travail des handicapés sociaux.

De 1983 à 1988, la DAS qui s’intéresse de près à ces nouvelles formes d’action sociale créé un groupe technique national d‘insertion dont le 1er acte symbolique est de créer ensemble le terme d’entreprise intermédiaire.

: première réunion nationale des unions régionales (Nord Pas de Calais, Île-de-France, Normandie, Alsace, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes) basée sur des échanges et sur des enjeux locaux. Cependant, le ministère de Philippe Seguin signe deux mois plus tard une circulaire qui ne poursuit pas le soutien accordé aux entreprises intermédiaires. Cela devient le thème central de la 2e réunion des unions régionales afin de trouver des solutions pour survivre et continuer nos actions, et il apparaît primordial qu’une représentation nationale devenait incontournable. Ce sera donc cette crise traversée par les EI de 1986 à 1988 qui va accélérer la création et la structuration du réseau. Une fois unis au sein de ce réseau, les élus peuvent être en prise directe avec les pouvoirs publics et acquérir une force de négociation. Son action va vite s’orienter sur le volet économique : l’EI est un outil de l’action sociale mais pour mener à bien sa mission, elle doit être inscrite dans le champ concurrentiel, ce qui signifie un respect sans failles des règles du marché.

La charte des entreprises d'insertion est votée le .

Le , est créé le Comité national des entreprises d'insertion (CNEI).

En , le CNEI et les Unions régionales des entreprises d’insertion (UREI) s'associent pour former la Fédération des entreprises d’insertion[2].

Chiffres

En 2013, la fédération représente :

  • 1200 entreprises d'insertion et entreprises de travail temporaire d'insertion,
  • 22 représentations régionales,
  • 65 000 salariés dont 55 000 salariés en insertion

Présidents

  • 1988-1993 : Samuel Guinard; dirigeant de l'entreprise d'insertion Ulaat, en Rhône-Alpes
  • 1993-2007 : Jean-Paul Héliot, dirigeant de l'entreprise d'insertion Seforest à Annecy
  • 2007-2013 : Laurent Laïk, dirigeant de l'entreprise d'insertion La Varappe, à Aubagne
  • 2013-2017 : Kenny Bertonazzi, dirigeant de l'entreprise d'insertion Step, à Pau
  • 2017- : Luc de Gardelle

Activité de lobbying auprès de l'Assemblée nationale

{{Le CNEI est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. Il déclare à ce titre en 2012 un budget global de 1 052 000 euros, dont 410 000 euros de financement public, et indique que les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 30 000 et 40 000 euros, en précisant que ces coûts sont financés par les cotisations des adhérents[3].}}

Notes et références

  1. « Les entreprises d’insertion changent de nom, pour mieux peser dans la réforme de l’IAE et la loi ESS », sur gazette-sante-social.fr, (consulté le )
  2. « Le CNEI devient la Fédération des entreprises d’insertion », sur avise.org, (consulté le )
  3. « Tableau des représentants d'intérêts », sur assemblee-nationale.fr (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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