Eugène Lagarde

Eugène-Antoine Lagarde occupa les fonctions de sous-préfet de Quimperlé de 1841 à 1842[2], de sous-préfet de Bellac, nommé le 22 juin 1845[3]. Il fut ensuite nommé préfet de Seine-et-Marne le 2 mai 1848[4], charge qu’il exerça dans le Gard[5] de 1849 à 1851. Il fut à Nîmes particulièrement sévère avec les sociétés légitimistes qu'il fit dissoudre pour raisons administratives[6].

Alors qu'il venait d'être nommé préfet du Gers[7], le 2 décembre 1851, il eut à faire face aux insurgés républicains lors du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte[8]. Arrêté par la foule armée, il fut conduit à la mairie d'Auch où après avoir harangué la foule, il fut remis en liberté[9]. Installé à la préfecture, il dut aussitôt, aux côtés de son prédécesseur Albin Lerat de Magnitot, faire face aux émeutes qui ensanglantaient la ville[10]. Le calme revenu, il fit effacer la devise républicaine des monuments publics[11].

Eugène-Antoine Lagarde a été fait chevalier de la Légion d’honneur[12].

• Notice « Lagarde (Eugène, Antoine) » (1801-1859), page 419 in Archives nationales (France) (répertoire nominatif par Christiane Lamoussière, revu et complété par Patrick Laharie ; répertoire territorial et introduction par Patrick Laharie), Le personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880, Paris : Centre historique des Archives nationales, 1998, 1159 pages, 27 cm, (ISBN 2-86000-271-5).

• Arrondissement de Quimperlé
• Arrondissement de Bellac
• Liste des préfets de Seine-et-Marne
• Liste des préfets du Gard
• Liste des préfets du Gers

• Ressource relative à la vie publique :
  • Dossiers individuels de préfets
• Ressource relative aux militaires :
  • base Léonore