Esparbec
Esparbec, nom de plume de Georges Pailler, né le [1] à Paris et mort le dans la même ville, est un écrivain pornographique français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 87 ans) 20e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Georges Marcel Pailler |
Nationalité | |
Activité |
Genre artistique |
Littérature pornographique (d) |
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Biographie
Esparbec est l'auteur d'une centaine de romans de gare sous le label Media 1000 et de 11 romans pornographiques aux éditions La Musardine. Il a aussi utilisé d'autres pseudonymes comme John Jensen, Victoria Queen, Georges Péridol.
Il est considéré par Jean-Jacques Pauvert et Georges Wolinski comme le plus grand écrivain pornographique français[n 1].
Esparbec meurt le , à l'âge de 87 ans[2].
Bibliographie sélective
- 1995 : La Veuve et l'Orphelin
- 1996 : Monsieur dresse sa bonne
- 1998 : Le Pornographe et ses modèles
- 2003 : La Pharmacienne
- 2003 : La Foire aux cochons
- 2004 : Les Mains baladeuses
- 2005 : Amour et Popotin
- 2006 : Le Goût du Péché
- 2007 : Monsieur est servi
- 2008 : La Jument
- 2009 : Le Bâton et la Carotte
- 2011 : Frotti-Frotta
- 2014 : Les Biscuitières (écrit en 1992)
- 2015 : Le Fruit défendu
- 2017 : La DĂ©bauche
- 2018 : L'Esclave de Monsieur Solal
- 2019 : La Culotte
Traduction
La Pharmacienne est traduit en espagnol par Liliana Hormiga et publié par SWING sous le titre La Farmacéutica.
Adaptation en bande dessinée
En 2017, le roman érotique La Pharmacienne est adapté en bande dessinée chez l'éditeur La Musardine (sous le label Dynamite)[3] par Olaf Boccère, alias Igor.
Citations
- « Quant au style, proche du degré zéro prôné par Barthes, il s’interdit de former écran entre les choses racontées (ou montrées) et le lecteur. Il vise la transparence : le regard du lecteur doit le traverser sans s’y arrêter comme celui d’un voyeur un miroir sans tain. Cette écriture neutre, behaviouriste bannit le vocabulaire « spécialisé » des années 1970 et 1980 (cyprine, pieu, mandrin, chibre, fentine, turgescent, flaccide — pour flasque, etc.) ou celui des pornos de sex-shop (actuellement repris par certains auteurs féminins dans des récits soi-disant scandaleux), mais aussi, l’ennemi no 1 : la métaphore, et tout ce qui l’accompagne : les « trouvailles », les mots d’auteur, les « effets de style », les joliesses narcissiques. Si le lecteur remarque que le livre est « bien écrit », c’est raté : il ne regarde plus, il lit. Je me bats donc avec tous les débutants contre la tentation de « faire joli », ou de se regarder écrire. L’auteur de porno doit s’effacer devant ce qu’il raconte. »
- « Il y a de bons polars, de bons bouquins de SF, pourquoi pas de bons pornos ? Pourquoi la pornographie devrait-elle être laissée à des écrivains de second ordre ? Dénués de talent ? Pourquoi la vouer aux poubelles de la littérature, aux sex-shops[n 2] ? »
Notes et références
Notes
- Dans la préface de Pauvert de La Pharmacienne, éditions La Musardine.
- Postface de La Pharmacienne, Ă©ditions La Musardine.
Références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Alexiane Guchereau, « Esparbec, auteur-phare de la littérature érotique, se retire », sur Livres Hebdo, (consulté le ).
- Charles-Louis Detournay, « Le roman "La Pharmacienne" adapté en bande dessinée chez Dynamite », sur Actua BD,
Annexes
Radio
- « Esparbec, le dernier des pornographes », Tous les chats sont gris, , France Inter, émission de radio animée par Clélie Mathias